DÉCRYPTAGE. Il y a trop de particules fines dans l’air. Lundi 9 décembre, le niveau d’information à la pollution a été déclenché à Grenoble. Et, au vu des conditions anti-cycloniques et du phénomène d’inversion des températures, la qualité de l’air pourrait encore se dégrader un peu plus ces prochains jours…
A Grenoble, les seuils réglementaires de la qualité de l’air sont régulièrement dépassés.
© David André
© David André
Des seuils dépassés et caduques
Pour les personnes sensibles – femmes enceintes, enfants, personnes âgées ou asthmatiques – le niveau de concentration en polluants, monoxyde et dioxyde d’azote et particules fines, n’est pas sans risques. Irritations de la gorge et des yeux et gêne respiratoire sont les premiers symptômes. Mieux vaut alors éviter les déplacements. Et ne pas enfourcher son vélo ou, pire, pratiquer une activité sportive intense. En 2012, le niveau d’information et de recommandation a été activé 28 jours sur le bassin grenoblois. Au 9 décembre 2013, le chiffre était déjà de 26. Quant au niveau d’alerte, le degré au-dessus, il a été atteint 14 jours en 2012, contre 10 jusqu’à lundi pour l’année 2013 (*). Non sans conséquences. D’après une étude de l’Institut de veille sanitaire menée dans quarante communes autour de Grenoble, entre 100 et 200 personnes succomberaient chaque année aux effets de la pollution atmosphérique.Le trafic routier reste une cause majeure de la pollution atmosphérique.
© Véronique Serre / Place Gre’net