Grenoble figure cette année en tête des « villes où il fait bon étudier en France », selon le classement du magazine L’Etudiant traditionnellement publié en septembre. Elle arrive ainsi première au classement général devant Toulouse (2ème place) et Montpellier (3ème place) et en tête des métropoles, devant Toulouse (ème) et Nantes (3ème).
Une première place due à son bon positionnement dans les classements thématiques (culture, emploi, environnement, études, rayonnement international, sorties…), mais aussi en matière d’innovation et de recherche. Selon le magazine, « la ville pense déjà à l’avenir avec le projet d’Ecocité Grenoble Presqu’île, qui réunira, sur 250 hectares, chercheurs, étudiants et habitants pour préfigurer l’université de demain ».
« Je me réjouis de cette première place qui résulte d’une politique ambitieuse tournée vers la jeunesse et l’avenir et démontre la dynamique de l’écosystème grenoblois en matière d’innovation et de recherche » a commenté le maire, Michel Destot, dans un communiqué.
Pour Europe Ecologie les Verts (EELV) de Grenoble, il ne s’agit toutefois pas d’une victoire individuelle de la ville. « L’enquête montre que si l’agglomération grenobloise arrive bel et bien en tête du classement, il s’agit avant tout d’une victoire collective pour toutes les communes de l’agglomération concernées par les problématiques étudiantes. Le campus universitaire se trouve en effet sur les communes de Saint-Martin d’Hères, Gières, etc. »
Et EELV de souligner que la ville de Grenoble est bien plus mal classée quand elle est toute seule. Elle tient par exemple la 21ème place en matière d’accès au logement sur les 42 villes étudiées. « Rien de surprenant quand 20 % de la population grenobloise vit en dessous du seuil de pauvreté, et où l’on sait que les étudiants sont parmi les premières victimes de la précarité sociale : accès au logement, à la santé, etc. », commente EELV.