Baptême du feu en perspective pour la ministre grenobloise de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Geneviève Fioraso. C’est ce mercredi 22 mai que débute l’examen par les députés de son projet de loi réformant l’enseignement supérieur.
Alors que les premiers débats se cristallisent autour de l’article 2 proposant des cours en langues étrangères à l’université, Geneviève Fioraso a estimé mardi 21 mai qu’il s’agissait d’une « formidable hypocrisie ». Elle a expliqué vouloir mettre fin à « une inégalité de fait » entre grandes écoles et universités.
De leur côté, plusieurs syndicats ont appelé à une grève et à des manifestations ce mercredi pour exiger le renoncement du gouvernement sur ce point.
Le projet de loi prévoit, en outre, des quotas pour les bacs professionnels et technologiques, la refonte de la gouvernance des universités et la réorientation de la recherche vers l’entreprise et la recherche technologique.