DÉCRYPTAGE - Depuis juillet, le tarif du ticket résident mensuel a évolué. Son montant est désormais calculé en fonction du quotient familial. Une innovation en France, a priori de bon sens. Pas pour les élus socialistes qui ont déposé un recours… Quant au Cluq, qui demandait en novembre dernier, dans une lettre ouverte au maire, une remise à plat des tarifs du ticket résident, Eric Piolle lui a répondu.
Depuis juillet, le ticket résident mensuel n’est plus à 12 euros. Il coûte de 10 à 30 euros selon le quotient familial, calculé selon les revenus et la composition de la famille*.
Une mesure sociale, avec des tarifs plus justes. Telle est la conviction de l’exécutif de la Ville de Grenoble et de l’adjoint aux déplacements Jacques Wiart, qui porte cette politique.
Et qui se plaindrait d'un surcroît de justice sociale ? Le groupe des élus de Gauche et de progrès de la Ville de Grenoble qui a déposé un recours contre cette mesure ? Pas si simple…
« Ce système de tarification solidaire introduit une inégalité de traitement »
Tactique politicienne de la part des élus socialistes ? Marie-Josée Salat, conseillère municipale d’opposition, qui a déposé personnellement le recours, s’en défend : « Le problème est qu’il s’agit d’un impôt déguisé et discriminatoire. » Donc injuste, selon elle.
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