EN BREF – Asygn, Dracula technologies et le laboratoire Hubert Curien ont officiellement lancé leur plateforme industrielle européenne autonome en énergie, le 13 novembre 2024 à Grenoble. Elle se nomme GreenAI et se dédie à l’intelligence artificielle embarquée.
Le nombre d’objets connectés augmente continuellement dans le monde. En 2024, ils pourraient être 18,8 milliards et jusqu’à 40 milliards d’ici 2030. Afin de gérer leurs données de manière frugale en énergie, les entreprises Asygn et Dracula technologies ainsi que le laboratoire Hubert Curien ont officiellement lancé GreenAI, le 13 novembre 2024 à Grenoble.
Il s’agit d’une plateforme industrielle européenne autonome en énergie et dédiée à l’intelligence artificielle embarquée, dans laquelle Dracula technologies se charge de créer une nouvelle génération de cellules photovoltaïques. En plaçant ces dernières, toutes petites, sur la technologie embarquée, l’entreprise transforment ainsi la lumière en énergie.
De son côté, Asygn conçoit une puce électronique, optimisée en ressources mais aussi en performances. Ce qui permet « d’exécuter l’intelligence artificielle pour seulement quelques milliwatts », explique l’entreprise. Enfin, le laboratoire Hubert Curien, qui travaille sur la frugalité des outils technologiques depuis cinq ans, se charge de l’optimiser grâce à ses recherches « sur les architectures de réseaux de neurones », précise-t-il.
Répondre à des enjeux aujourd’hui majeurs
La majorité des données traitées pour que les objets connectés fonctionnent l’est dans des data centers. Or, « l’augmentation du volume de données traitées et échangées entraîne des risques de saturation de la bande passante, augmentant ainsi la latence, tout en concentrant la consommation de ressources », explique Asygn. D’où l’intérêt de développer une technologie qui consomme peu. C’est pourquoi la plateforme mise au point par les trois partenaires fait le choix de consommer des ressources disponibles localement.
Concrètement, la technologie permet de traiter les données immédiatement après leur capture. Ainsi, l’outil peut-il prendre des décisions en temps réel. Les coûts liés à la bande passante et aux échanges avec un serveur distant, souvent élevés dans le domaine de l’intelligence artificielle, sont ici réduits. Et la quantité de données échangées réduite.
Qui plus est, avec l’intelligence artificielle, un problème peut se poser quant à la confidentialité des données fournies. Or, avec ce système de traitement décentralisé, la transmission des données n’est plus systématique. « Seules les informations souhaitées sont envoyées », précise Asygn. L’enjeu du projet GreenAI est alors de « traiter la donnée au plus près possible de ses capteurs pour envoyer une information plus réduite, plus simple qu’une image complète », ajoute Adrien Vialletelle, coordinateur du projet.
Le plan France 2030, qui investit dans les nouvelles technologies et la transition écologique, soutient ces travaux. De même que la Région Auvergne-Rhône-Alpes et Grenoble Alpes Métropole.
Une réflexion sur « Grenoble : la plateforme industrielle GreenAI pour une intelligence artificielle frugale et embarquée officiellement lancée »
Moi « l” étroit je dis » ou « les3jedis » je pense que la barre n” est pas placé assez haute.
Il serait tant de travailler à
« L” esprit artificiel embarquée »
NB : A vos neurones !
Phase suivante : L” esprit artificiel débarqué sur Mars (un 1er Avril).