FLASH INFO – Trois cas de ménin­gite ont été signa­lés au sein de la com­mu­nauté étu­diante de Grenoble entre le 16 et le 20 sep­tembre 2024. C’est l’Agence régio­nale de santé Auvergne-Rhône-Alpes qui l’in­dique dans un com­mu­ni­qué en date du lundi 30 sep­tembre, en se vou­lant tou­te­fois rassurante.

L’Agence régio­nale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes fait savoir que les trois étu­diants atteints de la ménin­gite ont été hos­pi­ta­li­sés et que « leur état de santé est désor­mais ras­su­rant ». Quant aux per­sonnes iden­ti­fiées comme contact, à savoir les proches et les cama­rades de pro­mo­tion des étu­diants malades, elles ont été infor­mées de la situa­tion et ont reçu un trai­te­ment pré­ven­tif à base d’antibiotiques.

Si aucun cas n’a été recensé depuis le 20 sep­tembre, l’Agence régio­nale de santé et le ser­vice de santé étu­diante de Grenoble n’en ont pas moins décidé d’or­ga­ni­ser une cam­pagne de vac­ci­na­tion d’ici la mi-octobre. « Les étu­diants concer­nés seront infor­més direc­te­ment dès que les moda­li­tés pra­tiques seront fina­li­sées (orga­ni­sa­tion logis­tique, prise en charge, etc.) », indique encore l’ARS.

Trois cas de ménin­gite ont été signa­lés parmi des étu­diants de Grenoble entre le 16 et le 20 sep­tembre 2024. © Florent Mathieu – Place Gre’net

« Les auto­ri­tés sani­taires recom­mandent une vac­ci­na­tion contre le ménin­go­coque de type B lors de la sur­ve­nue de plu­sieurs cas dans une même zone géo­gra­phique », rap­pelle en effet l’Agence, et ceci même lorsque la popu­la­tion n’a pas été en contact très proche des per­sonnes infec­tées. Objectif ? « Supprimer le risque de réin­tro­duc­tion de la bac­té­rie et l’ap­pa­ri­tion de nou­veaux cas dans la col­lec­ti­vité sur le long terme ».

Les infec­tions inva­sives à ménin­go­coque, qui peuvent entraî­ner la ménin­gite, touchent prin­ci­pa­le­ment les enfants et les jeunes adultes, après contact avec une per­sonne malade ou un por­teur sain. Les symp­tômes les plus fré­quents ? « Une fièvre éle­vée mal tolé­rée, et/ou une ou plu­sieurs taches rouges ou vio­la­cées d’apparition rapide ». Mais aussi des troubles de la conscience, une into­lé­rance à la lumière ou au bruit, des cour­ba­tures ou une rai­deur de la nuque.