Grenoble : un accord conclu avec la Ville pour héber­ger les qua­rante per­sonnes occu­pant l’é­cole Jean-Macé

Grenoble : un accord conclu avec la Ville pour héber­ger les qua­rante per­sonnes occu­pant l’é­cole Jean-Macé

FOCUS – L’inter-col­lec­tif des écoles occu­pées a dressé le bilan, samedi 1er juin 2024, de la situa­tion à Grenoble, où six écoles sont tou­jours inves­ties par les parents d’é­lèves, en cette fin d’an­née sco­laire, pour y mettre à l’a­bri 27 enfants. Les mili­tants ont néan­moins annoncé qu’ils venaient de conclure un accord avec la Ville, afin d’hé­ber­ger les qua­rante per­sonnes encore pré­sentes à l’é­cole Jean-Macé, occu­pée depuis sep­tembre 2022. Les familles seront relo­gées en juin, à Grenoble.

« C’est une très belle vic­toire col­lec­tive », savoure Raphaël, mili­tant du Dal 38. « On a obtenu un accord avec la Ville de Grenoble, qui va héber­ger les 40 per­sonnes res­tant aujourd’­hui dans l’é­cole Jean-Macé », annonce-t-il, sous les applau­dis­se­ments nour­ris des familles et mili­tants de l’in­ter-col­lec­tif des écoles occu­pées réunis, samedi 1er juin 2024, au Centre de loi­sirs enfance et famille (Clef), pour une jour­née de ren­contres et de discussions.

Grenoble: la Ville hébergera les 40 occupants de l'école Jean-Macé

Raphaël, mili­tant du Dal, et Flore, parent d’é­lève membre de RESF, ont fait le point sur la situa­tion des écoles occu­pées devant les familles et les mili­tants du col­lec­tif. © Manuel Pavard – Place Gre’net

La nou­velle, inat­ten­due pour beau­coup, est d’au­tant plus bien­ve­nue qu’elle sur­vient après le sombre tableau de la situa­tion locale dressé par le col­lec­tif – qui réunit RESF, le Dal et l’Intersyndicale enfants migrants (Sud, FSU, CNT). C’est sur­tout l’a­bou­tis­se­ment d’un long com­bat entamé depuis le début de l’oc­cu­pa­tion de l’é­cole Jean-Macé, en sep­tembre 2022.

Les qua­rante per­sonnes relo­gées en juin à Grenoble

À l’é­poque, quelque 80 per­sonnes sans-logis ou mal-logées, sou­te­nues par des parents d’é­lèves et mili­tants, avaient pris pos­ses­sion des locaux (vides). C’était le pre­mier éta­blis­se­ment de l’ag­glo­mé­ra­tion investi pour y mettre à l’a­bri des familles avec enfants dor­mant à la rue. Une action qui allait ainsi lan­cer un mou­ve­ment glo­bal à Grenoble.

Les 40 per­sonnes tou­jours pré­sentes à l’ex-école Jean-Macé, occu­pée depuis sep­tembre 2022, seront héber­gées par la Ville de Grenoble à par­tir de juin 2024. DR

« Durant deux ans, avec les autres écoles occu­pées, on a bataillé afin d’ob­te­nir le relo­ge­ment de toutes et tous », raconte Raphaël. Le col­lec­tif a en outre négo­cié pour impo­ser un accord satis­fai­sant. Le relo­ge­ment est ainsi prévu dès le mois de juin et toutes les familles seront héber­gées dans des condi­tions décentes à Grenoble, jus­qu’à ce qu’elles puissent béné­fi­cier d’un loge­ment pérenne.

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Manuel Pavard

Auteur

Une réflexion sur « Grenoble : un accord conclu avec la Ville pour héber­ger les qua­rante per­sonnes occu­pant l’é­cole Jean-Macé »

  1. De la place libé­rée pour les 40 nou­veaux occu­pants qui ne man­que­ront pas de bien­tôt arri­ver, aidés par le DAL (c’est à dire le NPA) et le dis­cours sur l’ac­cueil incon­di­tion­nel des migrants d’Eric BurqiniTaxes. Car après tout, à quoi ça sert une école à part loger la misère importée ?

    sep article

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