FLASH INFO – Le Département de l’Isère et la CPAM conviait « 26 nou­veaux par­te­naires » à signer la Charte Romain-Jacob, lundi 11 sep­tembre 2023 au sein de l’Hôtel du Département. Articulée autour de 12 recom­man­da­tions, celle-ci prône « un meilleur accès aux soins des per­sonnes vivant avec un han­di­cap », avec pour objec­tif de « fédé­rer l’ensemble des acteurs régio­naux et natio­naux ».

Parmi les 26 signa­taires de la charte Romain-Jacob, le 11 sep­tembre, figu­raient des ins­ti­tu­tions comme l’Université Grenoble-Alpes ou la Caf de l’Isère, de même que la Mutualité fran­çaise ou le Conseil dépar­te­men­tal de l’ordre des méde­cins. Autant de struc­tures qui approuvent les recom­man­da­tions pré­sen­tées dans la charte concer­nant la valo­ri­sa­tion de l’ac­com­pa­gne­ment, l’or­ga­ni­sa­tion de l’ac­cès aux soins et de la pré­ven­tion, l’a­mé­lio­ra­tion de la réponse aux urgences médi­cales, ou encore la faci­li­ta­tion du recours aux tech­no­lo­gies de l’information.

Pourquoi la CPAM et le Département ? « Depuis main­te­nant un an, la CPAM de l’Isère s’est offi­ciel­le­ment enga­gée sur cette thé­ma­tique en signant la charte Romain-Jacob », décrivent les deux par­te­naires. L’association Handidactique, à l’origine de la charte, l’a par la suite dési­gnée à la tête du comité dépar­te­men­tal qui lui est dédié. Un comité de pilo­tage dont le Département de l’Isère est éga­le­ment un membre per­ma­nent, et même pilote dans le cadre de l’un des groupes de travail.

La charte Romain-Jacob, dont le comité de pilo­tage en Isère regroupe la CPAM et le Département, prône « un meilleur accès aux soins des per­sonnes vivant avec un han­di­cap ». © Joël Kermabon – Place Gre’net

« Les per­sonnes vivant avec un han­di­cap font l’objet d’un accom­pa­gne­ment per­son­na­lisé par les équipes du Département et de la CPAM de l’Isère dans le but de faci­li­ter leur accès aux soins et à la santé », indiquent-ils encore. En expli­quant « déve­lop­per de nom­breux par­te­na­riats sur le ter­ri­toire isé­rois avec des asso­cia­tions et des orga­nismes qui œuvrent au quo­ti­dien en matière de han­di­cap […] afin de ren­for­cer leurs actions ».

Alors que la CPAM reven­dique « une atten­tion toute par­ti­cu­lière […] por­tée aux publics fra­giles », le Département de l’Isère rap­pelle être en charge du « schéma de l’autonomie et des han­di­caps », dont la der­nière mou­ture se veut « axée sur la pré­ven­tion, l’accompagnement et l’innovation », avec des orien­ta­tions « éla­bo­rées de manière par­ti­ci­pa­tive en col­la­bo­ra­tion avec tous les acteurs ». Ce qui n’a­vait pas empê­ché l’op­po­si­tion de se mon­trer très cri­tique à son endroit.