FOCUS – Alors que le nou­vel appel à pro­jet pour le concours d’innovation i‑Nov va bien­tôt démar­rer, le sous-pré­fet Samy Sisaïd, en charge du pro­jet France 2030¹Ce plan d’in­ves­tis­se­ment de 54 mil­liard d’eu­ros lancé en 2021 par le pré­sident Emmanuel Macron vise à accé­lé­rer l’in­no­va­tion fran­çaise. et de l’accélération des pro­jets indus­triels, s’est rendu le 18 juillet 2023 à Meylan, dans les locaux de Diamsens, l’une des lau­réates de la ses­sion pré­cé­dente. Cette start-up créée en avril 2022 qui a reçu 1 741 995 € déve­loppe à bas coût des cap­teurs élec­tro­chi­miques pour contrô­ler la qua­lité de l’eau. Un sys­tème basé sur l’utilisation de micro­cris­taux de dia­mants, plus effi­caces que les cap­teurs actuels.

L’œil aussi brillant que les micro­cris­taux de dia­mants qu’ils uti­lisent pour contrô­ler la qua­lité de l’eau, les trois cofon­da­teurs de la start-up Diamsens, Yves Bigay, Farhad Abedini et Éric Gouze, ont pré­senté avec fierté ce 18 juillet leur inno­va­tion au sous-pré­fet de l’Isère Samy Sisaïd. Ce der­nier les a féli­ci­tés des 1 741 995 € empo­chés au titre de lau­réats du concours i‑Nov, sou­te­nant le déve­lop­pe­ment des start-up et PME fran­çaises à fort poten­tiel économique.

Diamsens fait en effet par­tie des nou­velles entre­prises inno­vantes ayant vu le jour grâce au pro­gramme d’incubation Magellan du CEA-Leti, mais aussi à des par­te­naires publics ou pri­vés tels que Tarmac, un autre incu­ba­teur de start-up, ou bien grâce à des inves­tis­seurs comme Grenoble Angels et des banques telles que la Banque popu­laire ou la BPI France2Banque publique d’in­ves­tis­se­ment.

Son ambi­tion ? Répondre à la forte demande des entre­prises sur la qua­lité de l’eau, non seule­ment dans le sec­teur des pis­cines, mais aussi pour l’a­gri­cul­ture, l’é­le­vage, l’as­sai­nis­se­ment des eaux usées, ou même l’eau potable.

Test de contrôle de la qua­lité de l’eau avec la tech­no­lo­gie Diamsens © Sophie Eymard – Place Gre’net

« L’eau est un enjeu bien plus impor­tant que les pro­blèmes d’énergie aujourd’­hui », assure avec convic­tion Yves Bigay, cofon­da­teur de Diamsens. « Si on a gagné ce concours, c’est parce que l’Etat a dû prendre conscience qu’il fal­lait aider des start-up dans ce secteur. »