FOCUS – Le groupe Unagi, qui possède et gère le Petit Bulletin, a été placé (à sa demande) en redressement judiciaire le mercredi 2 mai 2023 par le tribunal de commerce de Grenoble. Le groupe fait face à une dette importante contractée durant la crise sanitaire de 2020, à laquelle s’ajoutent une baisse de rentrées publicitaires des acteurs culturels et une hausse des coûts du papier et de l’énergie.
Le groupe Unagi, propriétaire et gestionnaire du Petit Bulletin, a été placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Grenoble le mercredi 2 mai 2023. Une procédure que confirme la gérante du groupe Magali Paliard, qui précise que c’est à sa demande que celle-ci a été déclenchée. Le tribunal a décidé une période d’observation de six mois, possiblement renouvelable, afin de laisser du temps au groupe pour établir une stratégie susceptible de le sortir de cette mauvaise passe.
Pourquoi une demande de redressement judiciaire ? « Il y avait une nécessité absolue de mettre de côté les dettes. Or le redressement judiciaire a comme effet de suspendre le passif », explique Magali Paliard.
Si les difficultés sont réelles, la gérante prévient : pas question de dire que le groupe est sur le point de mettre la clé sous la porte : « Pour que le redressement soit accepté, il faut déjà apporter la preuve que, durant cette période, vous êtes en capacité de payer le courant avec une activité qui continue. Ce qui est le cas ! »
Le groupe Unagi en difficulté depuis le premier confinement
Depuis le premier confinement de mars 2020, sur fond de crise sanitaire, le groupe a enregistré une dette dont il ne parvient pas à se débarrasser. À l’arrêt quasiment total de son activité d’édition de journaux, s’est ajoutée l’annulation ou le report de plusieurs événements dont Unagi était partenaire.
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