FOCUS - Une quinzaine de militants du collectif GreLive se sont réunis ce samedi 10 décembre 2022, rue Félix-Poulat, à Grenoble, dans le cadre de la journée nationale de témoignages sur les effets secondaires des vaccinations Covid, à l'appel de l'association grenobloise et de plusieurs organisations, comme la Ligue nationale pour la liberté des vaccinations (LNPLV), Action 200 ou Verity France. Un rassemblement visant notamment à rendre hommage aux "victimes" supposées des vaccins contre le Covid-19. Les militants ont ainsi brandi des portraits de personnes décédées peu après leur injection. Des décès dont les causes seraient, selon eux, occultées par les autorités sanitaires.

"Le dernier rapport officiel de l'Agence nationale de sécurité du médicament fait état de 187 000 déclarations d'effets secondaires [ des vaccins contre le Covid-19 ] dont 46 000 graves, sachant que l'ANSM ne connaît que 10 % de la réalité. Nous vivons une hécatombe !"

Très remonté, M^e Jean-Pierre Joseph, vice-président de la LNPLV, cible ensuite les médias, accusés de cacher la vérité et de "dire aux gens “vaccinez-vous!”". Un discours qui rencontre un réel écho auprès de la quinzaine de personnes réunies, ce samedi 10 décembre 2022, rue Félix-Poulat, à Grenoble.

Des militants de GreLiVe ont participé, rue Félix-Poulat, à la journée nationale de témoignages sur les effets secondaires des vaccinations Covid, co-organisée par le collectif grenoblois, la Ligue nationale pour la liberté des vaccinations et d'autres associations comme Action 200 ou Verity France. © Manuel Pavard - Place Gre'net

Si l'avocat, doyen du barreau de Grenoble et figure de la mouvance "antivax³terme que récusent la plupart de ces militants" - ou contre l'obligation vaccinale -, n'a fait qu'une très brève apparition sur les lieux, les militants présents ont, eux, tenu le pavé une bonne partie de la journée. La majorité sont membres du collectif grenoblois GreLiVe, à l'origine de cette première journée nationale de témoignages sur les effets secondaires des vaccinations Covid.

Des portraits de "victimes" des vaccins

L'initiative est "partie de la société civile", explique François-Marie Périer, président de GreLiVe et instigateur de l'évènement, en partenariat avec la LNPLV.  Les deux organisations ont été rejointes par d'autres associations (Action 200, Verity France, des collectifs de Seine-et-Marne...) et par des familles de "victimes", afin d'organiser simultanément une cinquantaine de rassemblements dans tout l'Hexagone.

À Grenoble, les militants ont brandi, des heures durant, des portraits de personnes - comme le 10 septembre 2022 - accompagnés de quelques lignes. "Everest Romney, 17 ans, décédé un jour après la première dose, embolie pulmonaire et trois caillots dans le cerveau" ; "Chloé Gavazzi, 12 ans, décédée après première dose Pfizer, retrouvée morte dans son lit" : "Simone Scott, 19 ans, “vaccinée” Morderna, décédée un mois après d'une myocardite" ; "Anthony Rio, 24 ans, “vacciné” Astrazeneca, décédé dix jours après d'une hémorragie interne provoquée par une thrombose"...

"Ces personnes sont tombées de haut quand, deux ou trois jours après, pour une jeune fille de 12 ans ou un sportif de 18 ans, d'un coup il y a eu un infarctus ou une thrombose."

Point commun : des visages jeunes et à chaque fois, un décès subit, survenu dans les jours suivant l'injection. Corrélation ou causalité ? Pour les autorités sanitaires, le lien direct n'est nullement démontré. Mais pour ces collectifs, l'affaire est entendue : il s'agit, selon eux, de "victimes" de la vaccination auxquelles les organisateurs de l'évènement entendent "rendre hommage".