Mobilisation des collectifs Grelive, Action 200 et Verity France en hommage aux victimes du vaccin contre le covid 19, samedi 10 septembre 2022 © Séverine Cattiaux - Place Gre'net

Opération « choc » à Grenoble : les mili­tants ont exhibé des por­traits de per­sonnes qui seraient mortes « à cause du vac­cin contre le covid 19 »

Opération « choc » à Grenoble : les mili­tants ont exhibé des por­traits de per­sonnes qui seraient mortes « à cause du vac­cin contre le covid 19 »

REPORTAGE – Les col­lec­tifs « anti­vax » et contre l’o­bli­ga­tion vac­ci­nale – Grelive, Action 200 et Verity France – ont rendu hom­mage, samedi 10 sep­tembre 2022, aux morts dus, selon eux, à l’in­jec­tion du vac­cin contre le covid. Ils ont ainsi exhibé, rue Félix-Poulat à Grenoble, des por­traits de per­sonnes décé­dées peu après avoir reçu une injec­tion. Meurtris par la mort de leur enfant qu’ils imputent au vac­cin et à l’État qui a poussé à la vac­ci­na­tion des jeunes, des parents ont porté l’af­faire devant les tribunaux.

« Mélanie Macip, 16 ans “vac­ci­née” Pfizer, décé­dée 5 jours après d’une crise car­diaque » ; « Abel, 18 ans “vac­ciné” Pfizer, décédé 2 mois après d’un arrêt car­diaque » ; « Maxime Beltra, 22 ans, “vac­ciné” Pfizer décédé 9 heures après d’une péri­car­dite », « Mauricette Doyer, 72 ans, “vac­ci­née” Pfizer, décé­dée 12 mois après de Creutzfeldt-Jacob »… Ce samedi 10 sep­tembre 2022, à 14 heures, une dou­zaine de per­sonnes ont exhibé des por­traits grand for­mat de per­sonnes décé­dées peu après avoir reçu une dose de vac­cin contre le covid ou des suites d’une mala­die incu­rable pos­si­ble­ment déclen­chée par la vac­ci­na­tion. Des mili­tants com­mu­né­ment appe­lés « anti­vax » ou plai­dant sim­ple­ment contre l’o­bli­ga­tion vac­ci­nale, mais aussi des proches de victimes.

Mobilisation des collectifs Grelive, Action 200 et Verity France en hommage aux victimes du vaccin contre le covid 19, samedi 10 septembre 2022 © Séverine Cattiaux - Place Gre'net

Mobilisation des col­lec­tifs Grelive, Action 200 et Verity France en hom­mage aux vic­times sup­po­sées du vac­cin contre le covid 19, samedi 10 sep­tembre 2022. © Séverine Cattiaux – Place Gre’net

« Toutes ces per­sonnes en por­trait ont vrai­ment existé. Ce ne sont pas des fakes, assure vive­ment Farida, cofon­da­trice de Verity France, l’un des col­lec­tifs orga­ni­sa­teurs de la mani­fes­ta­tion. Ce sont les parents qui nous ont trans­mis les infor­ma­tions, et nous les avons véri­fiées. Nous avons aussi l’au­to­ri­sa­tion des parents de publier la photo. » Les infor­ma­tions et les por­traits de per­sonnes décé­dées dans d’autres pays ont, eux, été récu­pé­rés par Action 200, pré­cise Farida.

Des parents demandent à la jus­tice toute la trans­pa­rence sur la mort de leur enfant

Parmi les per­sonnes en por­trait ayant trouvé la mort peu après l’in­jec­tion du vac­cins, la plu­part sont décé­dées de throm­bose, d’embolie pul­mo­naire, d’hé­mor­ra­gie céré­brale, de péri­car­dite, d’ar­rêt cardiaque…

Le vac­cin est-il pour autant en cause ? Cela reste à démon­trer. Mais on peut com­prendre que le vac­cin ait tout l’air du cou­pable, à plus forte rai­son quand il n’y avait, chez la per­sonne – jeune de sur­croît – aucune pré­dis­po­si­tion à mou­rir d’une embo­lie ou d’une hémor­ra­gie cérébrale.

Annaïg de Saint-Nazaire, Michèle de Marseille, lors de la mobilisation des collectifs Grelive, Action 200 et Verity France en hommage aux victimes du vaccin contre le covid 19, samedi 10 septembre 2022 © Séverine Cattiaux - Place Gre'net

Annaïg de Saint-Nazaire, Michèle de Marseille, lors de la mobi­li­sa­tion des col­lec­tifs Grelive, Action 200 et Verity France en hom­mage aux vic­times sup­po­sées du vac­cin contre le covid 19, samedi 10 sep­tembre 2022. © Séverine Cattiaux – Place Gre’net

Meurtris par la mort pré­ma­tu­rée de leur enfant, des parents ont porté l’af­faire en jus­tice, à l’ins­tar de Farida, mar­raine de Sofia, 17 ans, décé­dée ; Annaïg, maman d’Abel, 18 ans, décédé ; et Michèle maman d’Eva, 30 ans, décé­dée. Toutes les trois ont pris le micro, ce samedi, pour appor­ter leur témoignage.

Une mili­tante est éga­le­ment venue lire la lettre des parents d’Anthony, 24 ans décédé lui aussi. Une lettre envoyée à Emmanuel Macron, en août 2022. Que réclament ces parents ? La « trans­pa­rence sur la mort de leur enfant » et « la condam­na­tion des res­pon­sables qui les ont tués en les pous­sant à se faire vac­ci­ner ».

Investis corps et âme dans cette cause, elles n’ont pas hésité à faire le dépla­ce­ment jus­qu’à Grenoble : Farida est venue des Bouches-du-Rhône, Annaïg de Saint-Nazaire, Michèle de Marseille. Résidant en Loire-Atlantique, les parents d’Anthony n’ont pas pu faire le dépla­ce­ment mais ils ont fait pas­ser leur message.

« La jus­tice retient les résul­tats » dénonce Annaïg

Après envi­ron un an de pro­cé­dure, aucun de ces parents n’est encore arrivé au bout du par­cours judi­ciaire. Les len­teurs de la jus­tice ne seraient pas seule­ment dues au tra­vail des inves­ti­ga­tions scien­ti­fiques. « La jus­tice retient les résul­tats, ce n’est pas dans l’in­té­rêt de l’État de dévoi­ler tout ça au grand jour » sup­pose Annaïg.

DES PORTRAITS ET TÉMOIGNAGES APPELÉS À CIRCULER DANS 200 VILLES 

L’initiative d’im­pri­mer ces por­traits en grand for­mat est venue du col­lec­tif Action 200 de Perpignan.

Mobilisation des collectifs Grelive, Action 200 (avec Sébastien Horsten, son leader) et Verity France en hommage aux victimes du vaccin contre le covid 19, samedi 10 septembre 2022 © Séverine Cattiaux - Place Gre'net

Mobilisation des col­lec­tifs Grelive, Action 200 (avec Sébastien Horsten, son lea­der) et Verity France en hom­mage aux vic­times sup­po­sées du vac­cin contre le covid 19, samedi 10 sep­tembre 2022 © Séverine Cattiaux – Place Gre’net

Ces « images choc » sont un bon moyen d’at­ti­rer l’at­ten­tion du grand public, a com­menté satis­fait Sébastien Horsten, lea­der d’Action 200, pré­sent à Grenoble, ce samedi. « Les gens nous com­pli­mentent. Oui, bien sûr, il y a aussi quelques per­sonnes en colère » a‑t-il déclaré. Avant Grenoble, ces por­traits ont été mon­trés à Saint-Nazaire, Paris, Marseille. L’objectif du col­lec­tif serait d’es­sai­mer cette action dans 200 villes.

Séverine Cattiaux

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9 réflexions sur « Opération « choc » à Grenoble : les mili­tants ont exhibé des por­traits de per­sonnes qui seraient mortes « à cause du vac­cin contre le covid 19 » »

  1. Mon fils de 35 ans est décédé le 27 août 2022
    Sa troi­sième injec­tion de moderna étant faite en mai
    Par la suite trans­pi­ra­tion à grande eau et il décède le 27 août
    Autopsie faite une pre­mière fois mort natu­relle j ai demandé au pro­cu­reur le rap­port elle a encore pra­ti­quée des recherches et la conclu­sion tou­jours la même mort naturelle.aidez moi merci d’avance
    C est le cri d une mère dévastée

    sep article
  2. Mon père est décédé en décembre 2021d’un arrêt car­diaque 5 jours après une injec­tion de Pfizer… Il avait été opéré quelques mois plus tôt, avait ren­con­tré un car­dio­logue sans que rien ne lui soit indiqué.
    Pourtant, il est cata­lo­gué mort sans que ce lien soit étu­dié, ça me trouble profondément.
    Je recherche régu­liè­re­ment des infor­ma­tions à ce sujet mais effec­ti­ve­ment, c’est le calme plat.
    Merci pour cette publication.

    sep article
  3. Enfin un article sur ce sujet qui béné­fi­cie d’un silence étourdissant.…
    Merci pour cette publication

    sep article
  4. Merci pour cet article, seul de la place gre­no­bloise à ce jour appa­rem­ment, qui rend compte d’une façon qui semble hon­nête et fac­tuelle d’un évé­ne­ment rendu néces­saire par le silence assour­dis­sant des grands médias sur un sujet qui a pour­tant attiré l’at­ten­tion de l’Office Parlementaire pour l’Évaluation des Choix Scientifiques et Techniques, et fait de sa part l’ob­jet d’au­di­tions et d’un rapport…
    Ce dos­sier est d’ailleurs abordé dans la vidéo d’une confé­rence pri­vée dont lien ci-après : https://​drfouche​.mes​-ren​dez​-vous​-abonnes​.com/​p​a​g​e​s​/​r​v​f​-​w​e​b​i​n​a​i​r​e​-​1​0​-​a​o​u​t​-​2​022
    Par ailleurs, comme vous le savez sans doute, « anti­vax » est une éti­quette façon­née à des fins dou­teuses et attri­buée de façon cari­ca­tu­rale et sys­té­ma­tique à qui­conque ose éle­ver un doute rai­son­nable sur la qua­lité de « vac­cin » (le terme vac­cin est défini pré­ci­sé­ment par les auto­ri­tés de santé) des pro­duits injec­tés actuel­le­ment pour, cen­sé­ment, lut­ter contre le covid, les chiffres pré­sen­tés, les pro­pos de telle ou telle auto­rité concer­nant l’innocuité et l’ef­fi­ca­cité de ces injec­tions, sur la per­ti­nence de cam­pagnes média­tiques mas­sives inci­tant à l’u­sage des ces pro­duits ou sim­ple­ment par­ler des chiffres offi­ciels réper­to­riés dans les sites de phar­ma­co­vi­gi­lance euro­péen et amé­ri­cain. Dans cette mesure, il est dom­mage de ne pas lui avoir accolé les guille­mets que mérite toute éti­quette non recon­nue par la per­sonne à laquelle elle est attri­buée ou remise en ques­tion par le ou la journaliste.
    Cette petite cri­tique bien­veillante mise à part, je vous féli­cite d’a­voir ainsi fait votre tra­vail de jour­na­liste. Cela peut sem­bler incon­gru mais cette qua­lité pro­fes­sion­nelle se fait rare…
    Sincères salutations.

    sep article
    • PT

      13/09/2022
      23:27

      Merci pour ce retour posi­tif sur le tra­vail de la jour­na­liste qui a rédigé cet artice. Nous allons en effet ajou­ter des guille­mets à « anti­vax », ce terme n’é­tant pas neutre.

      sep article
  5. Quel scan­dale que ce soit aux familles des vic­times d’a­ler­ter des risques gra­vis­simes des injec­tions (pro­duites par des truands mul­ti­ré­ci­di­vistes et tou­jours en phase 3).
    On espère tou­jours que les res­pon­sables de mise en dan­ger de la vie d’au­trui soient tra­duits en justice.

    sep article
    • Ce sont les familles qui doivent faire le bou­lot parce que les soi­gnants hon­nêtes qui constatent ces effets graves à répé­ti­tion voient leurs divers rap­ports envoyés à l’ANSM et à la phar­ma­co­vi­gi­lance être sup­pri­més pure­ment & sim­ple­ment… avec un retour mena­çant sur leur car­rière à chaque fois (menaces de sanc­tions dis­ci­pli­naires voire d’ex­clu­sion de leur ordre). Ce silence géné­ral de nom­breux soi­gnants n’a pas d’autre motif, lais­sant les vic­times com­plè­te­ment seules et désemparées.

      Je suis en lien avec quelques-uns de ces pro­fes­sion­nels à l’é­thique rigou­reuse : ils me disent de taire leurs noms, peu importe à qui je m’a­dresse hors de mon contact avec eux. Ils vivent dans la peur du ban­nis­se­ment pro : tout se fait sous cape pour soi­gner les patients covid dont cer­tains avec 3 doses. Ils constatent en effet la mul­ti­pli­ca­tion des acci­dents vas­cu­laires et vei­neux avec consé­quences graves : AVC, para­ly­sies de membres ou faciales, micro-gan­grènes, céci­tés par­tielles ou totales, audi­tion per­tur­bée, troubles car­diaques, dia­bètes de type 2 et débuts de can­cer express, troubles mens­truels impor­tants, etc. Toutes les marques de pseudo-vac­cins anti­co­vid sont concer­nées. Dans la plu­part des cas, ces effets col­la­té­raux sérieux appa­raissent rapi­de­ment (moins de 4 mois après injec­tion) : les liens cau­saux peuvent être éta­blis avec clarté.

      Toutefois, pour d’autres patients, les effets appa­raî­tront len­te­ment. Sans comp­ter que cer­tains patients ont reçu des doses de pla­cébo, soit les 3 doses ou 2 ou une, ce qui vient semer encore plus la confu­sion car évi­dem­ment, les effets sont alors atté­nués. Nous sommes dans une expé­rience gran­deur nature de phase 3 cli­nique, ne l’ou­blions pas. Les labos incri­mi­nés comptent sur ces délais et la confu­sion qui en résulte pour semer le doute. L’écart de plu­sieurs mois voire de quelques années va évi­dem­ment jouer en leur faveur : appor­ter la preuve va être très dif­fi­cile pour les vic­times. Les affaires du Mediator et du vac­cin anti-hépa­tite B où les effets de ces pro­duits sont appa­rus clai­re­ment au fil du temps le démontrent. Si pour le Mediator, la culpa­bi­lité du labo concerné à pu être prou­vée, ça n’est tou­jours pas le cas pour les labos ayant pro­duit les vac­cins anti-hépa­tite B.

      Bref, tout ça pour dire que nous n’en sommes qu’au tout début d’un énorme scan­dale poli­tico-phar­ma­ceu­tique et qu’en­tre­temps des mil­liers de nou­veaux morts ou han­di­ca­pés à vie vont venir gros­sir les sta­tis­tiques… alter­na­tives, celles offi­cielles res­tant biai­sées voire fal­si­fiées. Beaucoup de mal­heur et de souf­france en pers­pec­tive donc.

      sep article
  6. Faut il vrai­ment ces morts et ces témoi­gnages pour que les les gens réa­lisent que tout a été fait en deput du bon sens ?
    Merci à ces gens qui viennent témoi­gner et peut-être enfin semer le doute chez ceux qui ver­ront ces images
    Merci à ceux qui ont fait l’im­mense tra­vail d’or­ga­ni­ser cet événement.

    sep article
  7. Merci d’a­voir relayé madame Cattiaux

    sep article

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