TROIS QUESTIONS À – Le congrès annuel des maires de l’Isère se tient samedi 15 octobre à Saint-Savin. Un rendez-vous organisé par l’Association des maires de l’Isère (Ami), en collaboration avec la communauté d’agglomération Porte de l’Isère (Capi). L’occasion de faire le point avec Daniel Vitte, président de l’Ami depuis 2001… et maire de Montrevel depuis bientôt quarante ans.
PLACE GRE’NET – Quel est le rôle de l’Association des maires de l’Isère et de son congrès ?
DANIEL VITTE – L’association a quatre missions principales. La première, la plus importante, c’est l’information des maires et des adjoints des communes, des présidents et vice-présidents des communautés de communes, et plus largement des élus isérois. L’information est déclinée sous des formes diverses : un site Internet très complet, une juriste pour répondre aux questions des élus, ou encore une publication très professionnelle et technique, La Mairie magazine.
Cette compétence est complétée par celle de la formation, puisque nous sommes un organisme agréé pour dispenser des formations aux élus. Nous en organisons sur différentes thématiques avec des partenaires pointus. La troisième compétence, c’est la représentation : nous désignons des délégués pour nous représenter dans plus de 180 commissions, souvent départementales, parfois régionales ou nationales.
Enfin, la quatrième compétence, c’est l’organisation d’événements. Et donc, plus particulièrement, le Congrès départemental des maires de l’Isère. Nous sommes l’association des maires de France qui réunit le plus de monde sur une journée, puisque nous arrivons à accueillir plus de 900 élus locaux. Plus 200 invités parmi les plus hautes autorités administratives, civiles et militaires du département !
Ces élus et invités seront accueillis sur à peu près 80 stands, et plus de 450 exposants, sur un grand espace à Saint-Savin. Il y a l’État, le Département, les chambres consulaires, les bailleurs sociaux, les notaires, les avocats, les bureaux d’étude, des organismes divers comme les mutuelles des salariés des collectivités, les sociétés qui travaillent avec les collectivités sur la voirie, l’aménagement, etc.
À 11 heures se tient un temps fort, avec une table ronde ayant pour thème cette année la zéro artificialisation nette des sols. C’est-à-dire les textes qui vont nous contraindre à ne pas développer d’urbanisation ou d’aménagement ailleurs que dans les friches à revitaliser. Il y aura une heure et demie d’échange sur un sujet qui est compris, mais difficile quand il s’agit de le mettre en œuvre au niveau local.
Quelles sont les remontées “de terrain” et les interrogations des élus de l’Isère ?
Il y a des aspects très locaux. Un maire qui, par exemple, a vu arriver au mois d’août une centaine de caravanes de gens du voyage. Et qui, même si ce n’est pas la première fois, a besoin d’un certain nombre de précisions sur les droits et les devoirs, et des gens du voyage, et de la collectivité.
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