FLASH INFO – La Métropole de Grenoble s’allie à Challenge The Room pour proposer un Espace Game gratuit au parc de l’Île-d’Amour de Meylan, toute la journée (sur inscriptions) du samedi 25 juin. Le but ? « (Re)découvrir la biodiversité métropolitaine », indique l’intercommunalité.
Le jeu propose de partir à la découverte de la civilisation de Biosmose. « Une planète où jadis, les habitants vivaient en harmonie avec la nature », et qui tourne autour de quatre milieux : les forêts, les mares, les prairies et le milieu souterrain. Hélas, « les sages n’ont pas été assez attentifs et la biodiversité s’est dégradée ». Mission est confiée aux joueurs de sauver la planète en réunissant les quatre éléments.
Toute ressemblance entre le destin de Biosmose et notre planète Terre… n’a rien d’une coïncidence. « Sur les huit millions d’espèces animales et végétales estimées sur Terre, un million est menacée d’extinction, notamment au cours des prochaines décennies, ce qui n’est jamais arrivé dans l’histoire de l’Humanité », rappelle en effet la Métropole. En cause ? Le réchauffement climatique, l’urbanisation excessive ou encore l’usage des pesticides.
Plusieurs communes de la Métropole de Grenoble sont dans le périmètre du Parc naturel régional du Vercors, gage de biodiversité du territoire. © Parc naturel régional du Vercors
L’occasion encore pour la Métro de rappeler que son territoire compte plus de 500 espèces animales terrestres, et plus de 1600 espèces végétales. Molosse de Cestoni, castor d’Europe, ophioglosse ou orchis pyramidal sont autant d’espèces parmi des centaines d’autres qui peuplent ses réserves naturelles. Et certaines d’entre-elles, comme la petite massette, sont protégées.
Comment préserver la biodiversité à l’échelle citoyenne ? La Métropole rappelle les gestes à recommander : ne plus utiliser de pesticides dans son jardin pour privilégier des “recettes” naturelles, et installer des nichoirs et des mangeoires pour les oiseaux durant l’hiver. Ou encore ne pas couper le lierre, qui « contribue à créer des cachettes de biodiversité » sans représenter de menace pour l’arbre sur lequel il pousse.