FOCUS - Le secrétaire national d'EELV Julien Bayou était en déplacement à Grenoble, ce mercredi 30 mars 2022, pour soutenir la candidature de Yannick Jadot à l'élection présidentielle. Aux côtés d'Éric Piolle, il a d'abord dénoncé "l'inaction" d'Emmanuel Macron sur le climat, rappelant la décision du Conseil d'État qui ordonnait au gouvernement de prendre des mesures contre le dérèglement climatique avant le 31 mars 2022. Et lors d'un meeting, le soir, à la Maison du tourisme, les écologistes ont de nouveau appelé les électeurs à choisir Yannick Jadot, le véritable "vote utile" selon eux.
À un peu plus de dix jours du premier tour de l'élection présidentielle, les écologistes en sont persuadés, Julien Bayou en tête: le jeu reste ouvert. "Pour nous, rien n'est fait. On sait que l'électorat auquel on s'adresse se détermine dans les derniers jours, voire les dernières heures." Le secrétaire national d'Europe Écologie Les Verts (EELV) a martelé cette conviction, ce mercredi 30 mars 2022, lors de son déplacement à Grenoble pour la campagne de Yannick Jadot.
Une visite close par un meeting, le soir, à la Maison du tourisme, aux côtés du sénateur de l'Isère Guillaume Gontard et de la juriste Marine Denis, porte-parole de l'association Notre affaire à tous - à l'origine du recours contre l'État français, avec la campagne "l'Affaire du siècle". Mais avant cela, Julien Bayou a rencontré Éric Piolle. Avec un double objectif : appeler, bien sûr, au vote en faveur de Yannick Jadot, mais aussi dénoncer "l'inaction climatique" d'Emmanuel Macron et du gouvernement.
Le 31 mars 2022, dernier jour pour prendre "des mesures supplémentaires" pour le climat
Le jour choisi pour cette prise de parole était en effet lourd de sens. Car le 30 mars marquait la veille d'un "ultimatum" particulier. Suite à un recours déposé par les Villes de Grande-Synthe (Nord), Grenoble et Paris, le Conseil d'État avait, dans une décision du 1er juillet 2021, donné jusqu'au 31 mars 2022 au gouvernement pour prendre "des mesures supplémentaires" afin d'honorer ses obligations sur le climat, fixées par les accords de Paris - notamment pour la réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030.
Une date imposée au gouvernement pour "présenter son plan d'actions, non seulement pour revenir sur ses engagements, mais aussi pour rattraper son retard dû à l'inaction passée", précise Éric Piolle. Le maire de Grenoble et Julien Bayou ont d'ailleurs évoqué une "condamnation historique".
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