FLASH INFO – La femme de 40 ans qui avait filmé Nordahl Lelandais dans la salle d’audience, le 31 janvier 2022, au premier jour de son procès devant la cour d’assises de l’Isère, a écopé d’un rappel à la loi ce mercredi 23 février. Elle devra également s’acquitter de la somme de 100 euros au titre de la contribution citoyenne. La diffusion de la vidéo sur Facebook avait conduit le parquet à ouvrir une enquête, le 3 février.
La femme de 40 ans qui avait posté sur Facebook une vidéo du procès de Nordahl Lelandais, filmée à l’intérieur de la salle d’audience, le 31 janvier 2022, s’est vu notifier un rappel à la loi ce mercredi 23 février, indique le procureur de la République Éric Vaillant, confirmant une information d’Europe 1. Elle devra également payer la somme de 100 euros « au titre de la contribution citoyenne ». « Il a été convenu avec elle que cette somme sera versée en deux fois », précise Éric Vaillant.
La quadragénaire avait été entendue la veille par les policiers grenoblois, avant d’être convoquée ce mercredi après-midi devant le délégué du procureur. Une procédure qui faisait suite à l’enquête préliminaire ouverte par le parquet de Grenoble, le 3 février.
Sur les images, on distinguait nettement Nordahl Lelandais, filmé dans le box des accusés
La vidéo, d’une durée d’1 minute 30, avait été diffusée en direct sur le compte Facebook de la spectatrice le 31 janvier, au premier jour du procès de Nordahl Lelandais devant la cour d’assises de l’Isère. Celui-ci a été condamné, vendredi 18 février, à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une peine de sûreté de 22 ans, pour l’enlèvement et le meurtre de Maëlys de Araujo, 8 ans, en août 2017, à Pont-de-Beauvoisin.
Sur les images, on distinguait nettement l’ex-militaire, filmé durant quelques secondes dans le box des accusés, en pleine discussion avec son avocat, Me Alain Jakubowicz. La présidente venait alors de décréter la suspension de l’audience. Le procureur général Jacques Dallest avait d’ailleurs fait allusion à cette vidéo devant la cour, rappelant que « le fait de capter des images [au cours d’un procès] était un délit pénal ».
Un homme convoqué également pour un rappel à la loi après un selfie durant le procès
Par ailleurs, un homme de 40 ans devra lui aussi répondre à la justice pour avoir effectué un selfie dans la salle d’audience, lors de ce même procès. Il avait toutefois effacé les images sur le champ, à la demande des services de sécurité. Le mis en cause est « convoqué en mars devant le délégué du procureur pour un rappel à la loi et une contribution citoyenne de 50 euros », annonce le procureur.