FLASH INFO – « Renforcer [les] engagements pour développer une gestion responsable et respectueuse des forêts et filières bois locales ». Tel est l’objectif affiché de la convention « Forêt horizon 2030″, signée le 11 février par la Métro, le Grésivaudan, le Pays Voironnais, le Trièves, Saint-Marcellin Vercors-Isère, les Parcs naturels régionaux du Vercors et de la Chartreuse et Espace Belledonne.
« En unissant massifs forestiers et régions urbaines, la convention officialise la mobilisation des élus, techniciens et acteurs socioprofessionnels », écrivent les partenaires dans un communiqué commun. En affirmant qu’à ce jour, « l’utilisation du bois local est systématiquement envisagé par les collectivités dans les projets de construction et de rénovation les engageant ».
Les signataires de la convention de coopération Forêt Horizon 2030 prennent la pose depuis le siège de la Communauté de communes du Grésivaudan. © Forêt Horizon 2030
Tout un symbole, c’est au siège crollois de la communauté de communes du Grésivaudan, « dont l’ossature et le revêtement sont en 100% bois isérois », que la signature a eu lieu. L’occasion pour les présidents des différentes intercommunalités présentes de rappeler que « les essences locales sont des solutions durables tant dans la construction, la rénovation que l’accompagnement énergétique ».
La signature de la convention aura également permis aux élus de s’interroger sur la réduction annoncée des effectifs au sein de l’Office national des forêts. Et de s’inquiéter « d’une potentielle dégradation du service public forestier sur les espaces isérois ». Non sans considérer que cette baisse marque une incohérence avec « la reconnaissance par l’État de la filière forêt-bois comme un atout majeur pour l’avenir des territoires ».
