FOCUS - Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l’Industrie, et Cédric O, secrétaire d'État chargé de la Transition numérique ont inauguré le site de la Display Valley ce jeudi 2 septembre 2021. À l'épicentre de ce nouveau site industriel, la startup Aledia qui table sur ses composants MicroLED 3D pour impulser la révolution des technologies de l’affichage électronique et des écrans plats à l'échelle européenne.
C'est sur ce qui n'est encore qu'un chantier situé sur la Zac du Saut du Moine à Champagnier qu'Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie, et Cédric O, secrétaire d'État chargé de la Transition numérique, ont lancé la future Display Valley ce jeudi 2 septembre 2021. Un lancement en grande pompe pour ce site qui ambitionne de faire émerger un écosystème unique en Europe. Celui des technologies de l'affichage électronique et des écrans plats qui envahissent nos vies quotidiennes.
À son épicentre, la jeune pousse Aledia, lauréate du programme d'accompagnement French tech Next40/120 pour les entreprises françaises en capacité de devenir des leaders technologiques de rang mondial. L'entreprise dont le siège est à Échirolles, développe et fabrique des écrans et des composants MicroLED 3D5Cette technologie exclusive utilise des nanofils de GaN sur du silicium de grande surface qui émettent de la lumière. De quoi fabriquer des écrans de haute technologie qui offrent de meilleures performances et ce à des prix compétitifs par rapport aux technologies LCD et OLED actuelles pour équiper le marché mondial des écrans plats. Un juteux marché représentant pas moins de 120 milliards de dollars6Soit 100 milliards d'euros très attractifs pour faire de la Display Valley où Aledia va installer une ligne de production courant 2022, l'un des futurs hauts lieux de la microélectronique en Europe.
De fait, la technologie de nouvelle génération d'Aledia est protégée par 200 familles de brevets, ce qui l'a propulsée au rang de première startup française en matière de dépôts de brevets. « Nous allons là où nous avons un avantage avec notre produit, sachant que nos concurrents sont notamment Apple et Samsung. Le pari que nous faisons est celui que ferait une multinationale alors que nous ne sommes encore qu'une startup », a lancé Giorgio Anania, PDG et cofondateur d'Aledia.
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