FLASH INFO — L’assassinat du prêtre Olivier Maire, commis lundi 9 août à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée), suscite l’émotion dans la classe politique française. Émotion et polémique, le meurtrier présumé étant un ressortissant ruandais de 40 ans, débouté du droit d’asile et placé sous contrôle judiciaire dans l’affaire de l’incendie de la cathédrale de Nantes le 18 juillet 2020.
En Isère et Auvergne-Rhône-Alpes, les responsables aussi expriment leur ressenti. Via Twitter, le maire de Grenoble Éric Piolle se dit « consterné par l’odieux assassinat d’un prêtre catholique ». Et adresse une « pensée fraternelle pour ses proches et coreligionnaires ». « Consternation » également pour le président du Département Jean-Pierre Barbier. « Un acte d’autant plus terrible que le coupable avait reçu une main tendue », ajoute-t-il.
#Vendee Consterné par l’odieux assassinat d’un prêtre catholique. Pensée fraternelle pour ses proches et coreligionnaires.
— Éric Piolle (@EricPiolle) August 9, 2021
La sénatrice de l’Isère Frédérique Puissat s’attarde encore plus volontiers sur « le parcours du meurtrier ». « Le rôle du gouvernement ainsi que celui du parlement est avant tout de protéger les français coûte que coûte ! », estime la parlementaire Les Républicains dans un communiqué. Avant d’ajouter : « Si le droit ne le permet pas à l’heure actuelle, alors il faut changer ce dernier pour qu’il garantisse la sécurité à tous les français ».
Le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes enfonce le clou. Aux yeux de Laurent Wauquiez, « cet homme n’aurait jamais dû entrer en France et encore moins y rester après l’incendie de la cathédrale de Nantes ». « Ce n’est même pas une question juridique, c’est une question de bon sens », ajoute-t-il, en considérant pour conclure que « nous avons sous les yeux les conséquences de nos lâchetés et nos aveuglements ».