FLASH INFO — Envie de mesurer par vous-même la qualité de l’air grenoblois ? Atmo Auvergne-Rhône-Alpes rouvre les inscriptions à son dispositif de captothèque. Autrement dit, des micro-capteurs analysant en direct les taux de particules fines, le tout relié à une application mobile (Android) dédiée.
Lancé en septembre 2020 sur les métropoles de Lyon, Clermont-Ferrand et Grenoble, le service de prêt gratuit a convaincu plus de 300 personnes, indique Atmo. Avec à la clé plus de 1500 heures de mesures. Une carte collaborative permet par ailleurs de s’informer des mesures. Ainsi, au matin du mercredi 24 février, la qualité de l’air apparaît bonne sur Seyssinet ou Herbeys… et déjà moyenne sur Grenoble même.
L’application Captothèque permet de suivre en temps réel la qualité de l’air. © Tim Buisson – Place Gre’net
Le principe ? Les personnes intéressées peuvent s’inscrire sur le site de la Captothèque pour déposer une demande d’emprunt.
Par la suite, ces citoyens volontaires pourront mesurer durant 15 jours la qualité de l’air de leur territoire de résidence. Et ainsi, pour la directrice d’Atmo Aura Marie-Blanche Personnaz, « explorer eux-mêmes leur environnement pour augmenter leurs connaissances »
L’expérience est suivie par la Métropole de Grenoble, qui affiche de fortes ambitions en matière d’amélioration de la qualité de l’air. « J’espère que cela va inciter les citoyens à prendre des mesures, afin de changer leurs comportements pour limiter leur impact sur la pollution », déclarait à Place Gre’net le conseiller métropolitain en charge du Plan climat air énergie Pierre Verri. Quand d’autres voix jugent que la pollution… résulte des choix métropolitains.