FOCUS – Premières vaccinations contre la Covid en Isère, lundi 4 janvier au Centre gérontologique sud du CHU Grenoble-Alpes. L’occasion pour le professeur Couturier de rappeler que le vaccin arrive après des mois de lutte contre la maladie… mais que son administration se fait encore avec prudence. Ce afin notamment de suivre de près les réactions des résidents dans les jours qui suivent l’injection.
Pour le professeur Pascal Couturier, médecin des hôpitaux au Centre gérontologique sud (CGS) du CHU Grenoble-Alpes, l’arrivée du vaccin contre la Covid est un soulagement. « On vient de souffrir beaucoup depuis trois mois. Les équipes de gériatrie, de gérontologie, ont payé un lourd tribut, et les gens sont fatigués. Maintenant, il y a une solution qui permet de sauvegarder un contingent important de la population », estime-t-il.
Lundi 4 janvier, cinq premiers résidents du CGS ont ainsi été vaccinés. À l’Hôpital Sud, la “Mauricette” grenobloise s’appelle Jeanine. Et si la résidente revendique pleinement avoir donné son consentement pour se faire vacciner, elle n’en manie pas moins l’humour noir : « Vous venez de me donner la peine de mort ? », demande-t-elle à peine la dose injectée. Que chacun se rassure : une quinzaine de minutes plus tard, Jeanine était toujours aussi vaillante que mordante.
Un suivi rapproché des résidents vaccinés contre la Covid
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