FOCUS – Une cinquantaine de manifestants se sont rassemblés sur le campus, ce mardi 24 novembre, dans le cadre de la journée nationale d’action contre la loi de programmation de la recherche. Votée le 20 novembre par le Sénat, elle suscite la colère d’un certain nombre d’enseignants-chercheurs et d’étudiants. Les derniers amendements ajoutés lors de l’examen du texte ont mis le feu aux poudres.

Une cinquantaine de personnes ont protesté contre la LPR sur le campus de l’UGA. © Tim Buisson – Place Gre’net
Devant l’amphithéâtre Louis Weil sur le campus de Saint-Martin-d’Hères, ils sont une cinquantaine à battre le pavé sous le soleil automnal. Des enseignants-chercheurs pour la plupart, mais aussi du personnel de l’université et quelques étudiants. Ils militent depuis un peu plus d’un an contre la loi de programmation de la recherche (LPR).
Le premier confinement avait donné un coup d’arrêt aux mobilisations après la manifestation du jeudi 5 mars qui avait réuni 200 personnes sur ce même campus. Quant au deuxième confinement, il semble freiner les ardeurs des opposants, au grand dam des organisateurs du rassemblement.
Le texte de loi, adopté au Sénat par 244 voix contre 95 avec de nouveaux amendements, suscite la colère. Plusieurs manifestations étaient organisées partout en France le même jour. À Grenoble, ce sont les sections locales de la FSU, de l’Unef et de la CGT qui mènent la danse.
Des budgets en baisse pour la recherche ?
Bonjour,
Je me permets de rectifier de rectifier votre article.
Il s’agit de l’amphithéâtre Louis Weil, un physicien francais de renom, assistant de Louis Néel. C’est mon lieu de travail.
Il existe bien un bâtiment nommé Simone Veil mais il se trouve dans le secteur de la fac de droit.
Tout à fait, cette erreur a échappé à la relecture. Voilà, qui est rectifié !
A la mienne également. Mille excuses Jérémie.