FOCUS – Douze demandeurs d’asile se voient refuser un hébergement d'urgence dans l'agglomération grenobloise. Raison invoquée par la préfecture de l'Isère ? Ils ne méritent plus l'aide de l'État, après s'être mal comportés dans un centre d'accueil. Inacceptable pour l'association Droit au logement qui estime que "mauvais comportement" ou pas, l'accueil doit être inconditionnel.
Des militants du Dal et des demandeurs d'asile ont manifesté devant la mairie de Grenoble, vendredi 2 octobre 2020 © Séverine Cattiaux - Place Gre'net.
Depuis le vendredi 2 octobre, trois familles de demandeurs d’asile venues de Macédoine et de Serbie sont à la rue. Au total, douze personnes, dont deux adolescents mineurs. Avec l'aide des militants associatifs, ils ont récupéré des tentes et couvertures et se sont installés dans un parc de Grenoble, où ils dorment dehors.
Voilà plusieurs semaines que ces trois familles s’étaient réfugiées sous les escaliers du cinéma Pathé Chavant. Mais l'occupation des squatteurs a fini par devenir encombrante…
"Des seaux d'excréments à la vue de tous"
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