DÉCRYPTAGE – À partir de ce mois de juin, les vélos jaunes du service public Métrovélo arrivent dans la plupart les communes de la métropole grenobloise et du Grésivaudan. Un sacré décloisonnement de l'offre de location de vélos qui n'a qu'un but : mettre les périurbains en selle. Pendant ce temps, des opérateurs privés de vélos et trottinettes en libre-service et sans station veulent, eux aussi, leur part du gâteau. Et ce n'est pas l'échec d'Indigo-Weel qui semble les décourager. Des contrats sont sur le point d'être conclus avec la Métropole, qui pose toutefois ses conditions.
Le développement du service Métrovélo franchit une nouvelle étape. Il est désormais possible de louer un Métrovélo en ligne et de le récupérer près de chez soi, en sélectionnant un lieu et une date de retrait dans les 52 communes couvertes par le dispositif.
En d'autres termes, la "digitalisation" du service Métrovélo s’accompagne de la "territorialisation" de l'offre sur une bonne partie de la région urbaine grenobloise, incluant le Grésivaudan et, à terme, probablement d'autres intercommunalités. En avant première, les communes de Crolles, Mont-Saint-Martin, Sarcenas et Le Sappey ont bénéficié de ce service délocalisé ce vendredi 29 mai.
« Métrovélo change de braquet, commente Yann Mongaburu, président du Syndicat mixte des mobilités de l'aire grenobloise (ex-SMTC). Nous déployons le service dans la première, la deuxième et même la troisième couronne de la région urbaine grenobloise », se réjouit-il. L’enjeu ? Capter de nouveaux usagers dans les territoires périurbains et diffuser la pratique du vélo.
Le déconfinement pousse les périrubains à se mettre au vélo
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