FIL INFO — L’Université Grenoble Alpes inaugure, ce vendredi 22 novembre, la Maison de la création et de l’innovation. Un bâtiment de 7 000 mètres carrés sur le campus de Saint-Martin-d’Hères, destiné à favoriser l’échange entre chercheurs et acteurs de disciplines diverses. Fédérateur, le projet a été soutenu conjointement par la Région, la Métro et la Ville de Grenoble.
« Un Open Lab nourri par la recherche, ouvert sur la société ». C’est ainsi que l’Université Grenoble Alpes (UGA) décrit la Maison de la création et de l’innovation. Un bâtiment de 7 000 mètres carrés qu’elle inaugure officiellement ce 22 novembre sur le campus de Saint-Martin-d’Hères. Et le résultat d’un projet de 22,8 millions d’euros, conjointement soutenu par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Grenoble-Alpes Métropole et la Ville de Grenoble*.
Objectifs, selon l’UGA ? « Étudier les enjeux humains et sociétaux de l’innovation et de la création dans différents domaines dont l’énergie, l’environnement, la santé », « inventer de nouveaux langages et de nouvelles pratiques grâce à la recherche et la formation sur et avec les imaginaires, les cultures, les arts et les usages », « développer des approches, des méthodes et des outils pour l’expérimentation à partir des sciences humaines et sociales » et « concevoir de nouveaux dispositifs de valorisation avec la société ».
Une structure fédérant des acteurs de tous horizons
À ce titre, la Maison de la création et de l’innovation est d’ores et déjà occupée par 80 personnes, sous différentes bannières. La structure fédérative de recherche (SFR) Création, la SFR Santé et société, la fédération de recherche (FR) Innovacs, l’Idefi Promising, le Living lab Domus du LIG (Laboratoire d’informatique de Grenoble), Pépite Ozer, Citizen Campus et Disrupt Campus sont ainsi implantés sur le site depuis le mois de septembre 2019.
Mais le nouvel équipement a également pour votation d’être « un hôtel à projets ouvert à l’international, au monde académique ainsi qu’aux collectivités territoriales et entreprises privées ou publiques », fait valoir l’Université Grenoble Alpes. Qui insiste sur la dimension mixte et plurielle de la structure, dédiée à favoriser des projets entre acteurs de tous horizons : socioéconomiques, socioculturels, scientifiques, artistiques et étudiants.
Le programme de l’inauguration du bâtiment semble refléter cette philosophie. En convoquant tout autant la chorégraphe Christine Fricker de la Compagnie Itinérrances pour une « expérience artistique collaborative », l’artiste Bernard Ciancia pour le vernissage d’une exposition de ses photographies, ou le metteur en scène Florent Siaud pour la représentation de son Faust augmenté, conçu dans le cadre d’une résidence.
Florent Mathieu
* À hauteur de 19 millions pour la Région, 2 millions pour la Ville de Grenoble et 1,8 millions pour la Métro.