FIL INFO – Les retraités manifestaient de nouveau leur mécontentement ce vendredi 14 juin à l’occasion de la tenue d’un stand rue Félix-Poulat à Grenoble. Objectif ? Faire entendre les revendications des organisations syndicales, et inviter les passants de tous âges à signer une carte à l’intention du président de la République.
Pas question pour les retraités de baisser les bras. Après avoir manifesté à plusieurs reprises, ils étaient de nouveau rue Félix-Poulat à Grenoble, vendredi 14 juin, pour inviter les passants à signer une carte à l’adresse d’Emmanuel Macron. Une nouvelle action (toujours) à l’appel des organisations syndicales CGT, CFE-CGC, Force ouvrière, FSU, Solidaires, FGR, LSR et URNPA. Qui se surnomment désormais avec humour le « groupe des neuf ».
« Contrairement à vos engagements, vous avez gravement mis en cause le pouvoir d’achat des retraités », accuse la carte destinée au président de la République. Et celle-ci de mettre en avant la hausse de la CSG ou l’absence de revalorisation des retraites en 2018. Les revendications ? Elles ne changent pas : un retour à l’indexation des pensions sur l’évolution des salaires, leur revalorisation à hauteur de 3 % et l’annulation de la hausse de la CSG pour tous les retraités.
Plus de 2 500 cartes signées en Isère
Bien que l’envoi d’un courrier à l’Élysée soit assuré gratuitement par La Poste, les différentes délégations nationales les apporteront en personne à Paris le 20 juin prochain. Objectif ? « Faire un gros tas devant l’Élysée », explique Yves Richard de la CGT. Un amoncellement auquel le département de l’Isère contribuera à hauteur d’environ 2 500 cartes, recueillies en région grenobloise comme sur le Nord-Isère en l’espace d’un mois.
Sans compter la centaine de nouvelles cartes obtenues à l’occasion de la journée de mobilisation du vendredi 14 juin. Un succès au vu des quelques heures de présence, jugent les syndicalistes présents, et l’occasion de faire une nouvelle fois connaître leurs revendications au plus grand nombre. Y compris à des salariés encore actifs, voire des jeunes gens qui, pour certains, se sont arrêtés pour signer une carte et témoigner de leur solidarité à l’égard de leurs aînés.