FIL INFO — Allier parapente et défense de l’environnement, tel est le projet du grenoblois Nicolas Plain. Après avoir transformé son parapente en « laboratoire volant », le doctorant va parcourir les Alpes pour permettre d’établir une « carte des polluants » du territoire. Une aventure qui donnera également lieu à un film, Il faut sauver les Alpes, dont la bande-annoncé a d’ores et déjà été projetée à Cannes.
Il se décrit comme un scientifique « passionné par la protection de notre belle planète et ses magnifiques paysages [qu’il] survole en parapente ».
Parapentiste émérite, Nicolas Plain a en effet trouvé comment concilier ses deux passions : après avoir transformé son parapente en « véritable laboratoire volant », le Grenoblois va parcourir les Alpes à compter du mois de juillet. Sa mission ? Établir une « carte des polluants », en lien avec les chercheurs de l’Université Grenoble-Alpes.
Mais ce n’est pas tout : de cette aventure, Nicolas Plain compte également tirer un film intitulé Il faut sauver les Alpes.
Le projet est bien avancé, puisque la bande-annonce du long-métrage a été diffusée durant toute la Semaine du Cinéma positif, en marge du festival de Cannes, du 16 au 23 mai. Quant au film à proprement parler, sa projection est prévue à Cannes, mais aussi sur Ushuaïa TV, pour le mois de mai 2020.
Les Alpes « aux avant-postes du dérèglement climatique »
« Les Alpes sont aux avant-postes du dérèglement climatique », rappelle en préambule le teaser d’Il faut sauver les Alpes. Une tonalité grave, entre disparition programmée des glaciers et recrudescence de cancers liés à la pollution sur certains territoires. Des réalités qui tranchent avec la beauté des paysages alpins. Mais, à l’image d’un Demain, le documentaire semble aussi vouloir porter un message d’espoir… et donner résolument le sourire.
Nicolas Plain n’a pas attendu ce projet pour combiner parapente et militantisme. Le doctorant est ainsi fondateur de l’association En l’air pour la Terre. Objectif ? Donner la parole aux scientifiques et chercheurs dans des interviews… réalisées en plein vol. « Quoi de mieux que de parler de notre belle planète en survolant des paysages magnifiques que nous devons préserver ? », professe l’association. Qui affiche au compteur 34 entretiens et 16 pays survolés.