FOCUS – Ce mardi 14 mai, dans le cadre de la « Grenoble NewSpace Week », le Centre spatial universitaire de Grenoble a annoncé le lancement de son tout premier nanosatellite nommé AMICal Sat. Dédié à l’observation optique des aurores boréales, il s’envolera pour l’espace le 5 juillet prochain depuis le cosmodrome de Vostotchny en Russie.
« On a un environnement de très haut niveau à Grenoble pour prendre le train du Newspace, cette ouverture de l’espace à l’industrie spatiale d’initiative privée et universitaire », se félicite Mathieu Barthélémy, directeur du Centre spatial universitaire de Grenoble (CSUG). Et pour cause, le scientifique a annoncé ce mardi 14 mai, dans le cadre de la Grenoble NewSpace Week, le lancement imminent du premier nanosatellite du CSUG. Son nom ? AMICal Sat pour Auroral Moon Intensity Calibration.
Dans la salle où l’ensemble des acteurs du projet* étaient réunis, l’émotion est soudain devenue palpable. Quand, en duplex depuis la Pologne, Étienne Rolland, ingénieur et chef de projet AMICal Sat a pris la parole. « Aujourd’hui je suis en mesure de pouvoir vous annoncer que le satellite est prêt », a‑t-il solennellement déclaré. Mieux, « nous avons fait ce matin les dernières vérifications techniques, pris les dernières mesures et tous les voyants sont au vert ! », se réjouit-il. De quoi soulager le chef de projet qui vient de passer trois semaines chez leur partenaire polonais SatRevolution afin d’effectuer la dernière phase de tests sur le satellite.
AMICal Sat est non seulement le premier satellite grenoblois à prendre son envol pour l’espace mais aussi de la région Auvergne Rhône-Alpes (Aura). Et le 6e nanosatellite français. Il décollera le 5 juillet prochain à bord de la fusée du lanceur Roscomov depuis le cosmodrome de Vostotchny en Russie. Sa mission scientifique ? L’observation optique des aurores boréales.
AMICal Sat, un nanosatellite de 700 000 euros
« L’espace se démocratise », poursuit Mathieu Barthélémy. Encore faut-il pour y accéder que les PME, entreprises de taille intermédiaires (ETI), associations, ONG ou encore universités puissent en maîtriser le coût. Un défi relevé par le CSUG, qui fédère les activités NewSpace de l’université Grenoble Alpes (UGA) et de Grenoble INP.
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