FOCUS - À quelques semaines de la fin de leur formation à l’École supérieure du professorat et de l'éducation (Espé), des enseignants-stagiaires se sont mis en grève, ce mardi 12 mars. Inadéquation entre la formation suivie à l'Espé et leur métier, semaines interminables, système de contrôle tyrannique, évaluations arbitraires, etc. Vivement le changement… pour les suivants, espèrent les grévistes.
« J'aurai bientôt un poste de professeure titulaire, mais je dois dire que je ne me sens pas du tout préparée comme je le devrais. »
C'est avec amertume que cette enseignante-stagiaire de l’École supérieure du professorat et de l'éducation (Espé) tire ce constat.
En cause, selon elle ? La piètre qualité et le manque de pertinence de la formation de l'Espé. Une composante de l'Université Grenoble Alpes, qui organise ses formations en partenariat avec l’Université Savoie Mont-Blanc et le rectorat de l’Académie de Grenoble. Pour mettre le problème sur la place publique, des enseignants-stagiaires se sont mis en grève ce mardi 12 mars devant l'entrée (côté cour) de l'établissement.
« La direction ne répond jamais. On nous méprise »
« Ce n’est pas pour nous que l’on se bat, tiennent à dire les grévistes dont la formation tire à sa fin. Mais on ne se résout pas à ce que les professeurs-stagiaires continuent d’être mal formés. » Les grévistes dénoncent principalement des modules et des formateurs en décalage complet avec le terrain.
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