FOCUS – Ce dimanche 3 mars va se dérouler la 8e édition du Grindmarket, « l’incroyable marché de créateurs » organisé par MegaGrawww Prod. L’événement revient ainsi pour la deuxième fois à l’Heure Bleue de Saint-Martin‑d’Hères. Au programme ? Une quarantaine de stands de créateurs à l’esprit rock’n’roll et décalé, des animations burlesques, des concerts. Mais aussi une exposition, du tatouage et bien d’autres surprises encore.
Les amateurs de créations originales voire uniques, d’animations déjantées et de rock’n’roll vont être comblés. Et pour cause. La huitième édition du Grindmarket, un marché de créateurs « pas comme les autres » organisé par Megagrawww Prod, revient souffler son esprit vintage et décalé teinté de rock à l’Heure bleue de Saint-Martin-d’Hères, ce dimanche 3 mars.
Pour cette nouvelle mouture, le Grindmarket ne réinvente pas nécessairement la poudre et reste fidèle à ses fondamentaux. La formule magique ? Des créateurs de talent, des animations burlesques, des concerts et toute une palette d’animations ludiques souvent délurées.
Mais pas seulement puisque « de nombreuses autres surprises sur place » sont au programme, annonce un brin énigmatique RuBy‑e, présidente de Megagrawww Prod et également créatrice de bijoux. Une chose est sûre : « il y en aura pour tous les goûts avec de nouveaux artistes », assure-t-elle.
« Ce n’est pas le choix d’une esthétique absolue »
« Le GrindMarket a pour vocation de faire découvrir le travail d’artisans et de créateurs qui ne trouvent pas toujours leur place sur des marchés classiques », explique RuBy‑e. Le côté rock’n’roll ? RuBy‑e l’assume. « Ce n’est pas le choix d’une esthétique absolue, c’est rock’n’roll dans la tête : ouvert, atypique, “barré”. C’est plus une attitude globale. Il s’agissait d’attirer un public correspondant aux créations », précise la créatrice de bijoux.
Pourquoi avoir choisi la salle de l’Heure bleue pour la deuxième année consécutive ? « Pour l’accueil magnifique qu’ils nous réservent. Nous pouvons y faire ce que nous voulons. Cette année, il y aura une vraie scène avec lumières et techniciens », se réjouit l’organisatrice.
Et que la salle soit excentrée plutôt qu’à Grenoble intra-muros n’est pas un problème. « Je préfère que les gens prennent l’habitude de venir là plutôt que de changer à chaque fois de lieu [et qu’ils soient] souvent moins bien adaptés. Là, c’est super ! », assure RuBy‑e.
« La pièce unique est souvent mise à l’honneur par les créateurs »
Pour cette nouvelle édition du Grindmarket, l’organisation a misé sur une quarantaine de créateurs. De quoi proposer un choix d’objets diversifié et de qualité, tels que maroquinerie, bijoux, accessoires, pièces de prêt-à-porter, objets d’art et de décoration.
Certains sont parfois issus de matériaux recyclés ou de circuits courts. « La pièce unique ou fabriquée en micro-série est souvent mise à l’honneur par [les] créateurs », ne manque pas de souligner RuBy‑e.
Parmi tous ces stands, ceux d’artisans tels le salon d’un barbier, l’étal d’un sculpteur ferronnier, ou encore, pour la première fois au Grindmarket, celui d’un photographe travaillant au collodion humide, procédé photographique utilisé jusqu’en 1880. De quoi se faire tirer le portrait d’une manière plus qu’originale. « Je vous assure que c’est vraiment une belle expérience et que l’objet final vous ravira », invite RuBy‑e.
Une diseuse de bonne aventure et une roue de la fortune
Ajoutons encore, pêle-mêle, les tatoueurs Fabian Lucky Seven (Belgique) et Mope (Suisse) qui réaliseront à quatre mains le même tatouage, la restauration vegan friendly de Chez Marinette et, pour ceux qui s’inquièteraient de leur avenir, une diseuse de bonne aventure.
D’autres vont pouvoir tenter leur chance et gagner des lots de créateurs avec une roue de la fortune. Enfin, si l’avenir n’est guère souriant et si la poisse persiste pour ces derniers, reste le bar Sailor Jerry qui peut les accueillir. Et peut-être les aider à se consoler ?
Pour rythmer cette « journée fantastique » selon l’organisation, deux animateurs de choix. Reuno, le chanteur du groupe Lofofora et la « french Madonna » Lolla Wesh déjà invitée pour la septième édition du Grindmarket. Outre “ambiancer” l’après-midi, cette « pin-up néo, post-moderne, après gardiste(sic), semi sosie de Lolly Wish, chanteuse, actrice et drag queer » va présenter des extraits de son « One queer show ».
Assurément de quoi mettre le feu à l’Heure bleue. « Faire se rencontrer ces deux personnes hautes en couleur et énergiques devrait produire des étincelles », promet RuBy‑e.
Du hula hoop, un pyro-clown et des reprises du répertoire punk
Mais ce n’est pas tout. « Avec Reuno, nous proposons aussi cette année de nouveaux artistes, poursuit RuBy‑e. Notamment avec le spectacle de hula hoop lumineux de Lilla Chupa Hoops, une artiste de niveau international. D’autres étincelles également avec le numéro d’El Nikito, “pyro-clown” jongleur de feu.
Sans oublier la dédicace et la projection de l’artiste lyonnais Jean-Luc Navette et une exposition de Manon Weiser. Le tout dans l’ambiance musicale de style garage, soul, rythm & blues, punk crée par le DJ 10g LeFourb’.
Enfin, pour couronner le tout, l’après-midi va s’achever par un concert du groupe Monsieur Machango.
« C’est un groupe qui joue des reprises du répertoire punk mais plutôt “familiales”, “open” , et qui correspondent à tous les publics », promet RuBy‑e. En résumé, une belle après-midi à destination de tous en perspective. Et de quoi faire quelques trouvailles originales dans une ambiance résolument rock’n’roll.
Joël Kermabon