FIL INFO – Face à la hausse de leur CSG, les retraités sont invités à manifester une nouvelle fois, jeudi 31 janvier. À Grenoble, le rendez-vous est donné rue Félix-Poulat à partir de 14 h 30 pour un rassemblement suivi d’une déambulation jusqu’à la permanence du député isérois En marche Olivier Véran.
« Reprenez vos cadeaux », comptent crier les retraités au gouvernement, à l’occasion de la journée de mobilisation du jeudi 31 janvier. Les « cadeaux » en question ? La hausse de la CSG, à laquelle s’ajoutent une inflation sur 2018 et 2019 comprise entre 3,2 et 3,7 % et des augmentations des tarifs de gaz, de fioul, d’essence ou de diesel. Sans compter une hausse des mutuelles, que les syndicats chiffrent à 6 %.
Autant de motifs de colère qui amèneront les retraités à battre de nouveau le pavé, y compris en Isère. À l’appel des syndicats CGT, FO, CFE-CGC, FSU, FGR, Solidaires, LSR et Ensemble & Solidaires, le rassemblement est prévu rue Félix-Poulat à partir de 14 h 30. Les manifestants prendront ensuite le chemin de la permanence parlementaire du député En marche Olivier Véran pour y faire valoir leurs revendications.
Hausse de la CSG contre réforme de l’ISF
Ces revendications demeurent d’ailleurs similaires à celles des précédents, et nombreux, mouvements de manifestation des retraités. Les organisations syndicales demandent l’annulation de la hausse de la CSG pour l’ensemble des personnes à la retraite et la revalorisation des pensions à la hauteur de l’inflation. Ils attendent également « le retour à l’indexation sur les salaires » et « le maintien de la pension de réversion selon les modes de calcul actuels ».
Pour les organisations syndicales, les mesures gouvernementales sont une trahison de l’engagement de campagne d’Emmanuel Macron de « maintenir le niveau de vie des retraités ». Et celles-ci ne se privent pas de mettre en relation la CSG avec la réforme de l’ISF. « Vous avez [accordé] de somptueux cadeaux fiscaux à ceux dont la fortune n’a cessé de grossir depuis des décennies », écrivent ainsi les syndicats. Comprendre : de “vrais” cadeaux, cette fois.