FOCUS – Les canons à neige sont-ils la solution pour maintenir un niveau d’enneigement en 2050 semblable à celui d’aujourd’hui malgré le réchauffement climatique ? C’est ce qu’affirme une étude initiée par le Département de l’Isère. Mais si le recours accru à la neige de culture est sans impact sur la ressource en eau, il en est tout autre sur les finances des stations de ski. Après la Région, le Département à la rescousse ?
La neige artificielle au secours des stations de ski c’est possible ? Sans affecter les ressources en eau ? Sans trop ponctionner dans les caisses des stations de ski pour ne pas les rendre exsangues ?
Une étude, unique en France, conduite pendant dix-huit mois et financée en grande partie par le Département de l’Isère1Le coûts de l’étude s’élève à 179 000 €, financés en totalité par le Département de l’Isère sur les deux premiers volets (70 600 € et 55 000 €). Sur le 3e volet (53 600 €), outre le Département, la Banque des territoires a participé à hauteur de 25 000 €., l’affirme.
La neige de culture peut venir à la rescousse des stations de ski en proie au dérèglement climatique. C’est Météo France et son centre de la neige qui le disent. Mais aussi l’Irstea, l’institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture. Natura Scop, une coopérative d’entrepreneurs spécialisés dans les métiers de l’environnement et le cabinet d’experts-comptables KPMG également. Tous diligentés par le Département de l’Isère pour travailler la question et apporter des réponses.
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