FIL INFO — Le Pôle agroa­li­men­taire de l’Isère fran­chit une nou­velle étape en consti­tuant une asso­cia­tion du même nom. Son objec­tif ? Donner une place cen­trale aux pro­fes­sion­nels de l’a­gri­cul­ture, tels que les pro­duc­teurs, les trans­for­ma­teurs ou les dis­tri­bu­teurs. Et assu­rer plus d’in­dé­pen­dance dans la ges­tion des actions menées par le Pôle.

Nouvelle étape pour le Pôle agroa­li­men­taire de l’Isère, dont le comité de pilo­tage se réunis­sait le jeudi 29 novembre pour dres­ser le bilan de l’an­née 2018. Une réunion au cours de laquelle ont été défi­nis les sta­tuts d’une asso­cia­tion, tou­jours nom­mée Pôle agroa­li­men­taire de l’Isère, afin de « don­ner une place cen­trale aux socio-pro­fes­sion­nels dans la conduite du Pôle ».

Photo de groupe du Pole agroa­li­men­taire de l’Isère. © Pôle agroalimentaire

Pour les par­te­naires asso­ciés au sein du pro­jet, la créa­tion de cette struc­ture « va per­mettre au Pôle d’agir de manière plus indé­pen­dante ». La nou­velle asso­cia­tion est com­po­sée d’un conseil d’ad­mi­nis­tra­tion de six membres, tous élus à l’u­na­ni­mité, repré­sen­tant les agri­cul­teurs, les trans­for­ma­teurs, les dis­tri­bu­teurs, les col­lec­ti­vi­tés, les chambres consu­laires et des « membres asso­ciés sup­ports des acti­vi­tés agroa­li­men­taires ».

Le Pôle à l’origine de la marque Is(h)ere

Création col­lec­tive, le Pôle agroa­li­men­taire de l’Isère regroupe aujourd’­hui le Conseil dépar­te­men­tal de l’Isère, Grenoble Alpes Métropole, les com­mu­nau­tés de com­munes du Grésivaudan et du Pays rous­sillon­nais, et le Pays voi­ron­nais. Ainsi que les deux chambres de com­merce et d’in­dus­trie du dépar­te­ment (Grenoble et Nord-Isère), sans oublier la chambre de métiers et de l’ar­ti­sa­nat et la chambre d’a­gri­cul­ture.

La marque Is(h)ere label­lise aujourd’­hui plus de 300 pro­duits locaux. © Florent Mathieu – Place Gre’net

En juin 2018, le Pôle inau­gu­rait la marque ter­ri­to­riale Is(h)ere, sa grande créa­tion. Dérivée de Alpes Is(h)ere, Is(h)ere concerne plus par­ti­cu­liè­re­ment les pro­duits agroa­li­men­taires. Et se veut un label garan­tis­sant aux consom­ma­teurs une ori­gine locale du pro­duit, autant qu’un gage de qua­lité et une indi­ca­tion de juste rému­né­ra­tion des pro­duc­teurs. Depuis les fruits et légumes en pas­sant par le miel ou le fro­mage, la marque label­lise aujourd’­hui plus de 300 produits.

FM