DÉCRYPTAGE – Grenoble fait partie des dernières grandes villes avec Paris, Brest, Toulouse et Rennes à tenir le cap de la semaine des quatre jours et demi, mercredi matin compris. La capitale des Alpes se distingue en outre pour avoir mis en place une évaluation continue de ses temps périscolaires. Sans toutefois avoir réussi à convaincre tous les parents d’élèves.
Le retour à la semaine des quatre jours, à Grenoble ? Il faut faire une croix dessus, pour le moment. L’équipe municipale en place est en effet une fervente partisane de la semaine des quatre jours et demi. Et on ne la fera pas changer d’avis.
C’est l’un des messages qu’auront bien saisis, en faisant la grimace pour une partie d’entre eux, la petite cinquantaine de parents d’élèves et d’enseignants venus à la réunion du 22 novembre dernier à l’Hôtel de Ville. Un chiffre à rapporter aux 13 000 enfants scolarisés dans les 78 écoles maternelles et primaires grenobloises, âgés de 2 – 3 ans à 11 – 12 ans, dont 60 % fréquentent régulièrement les activités périscolaires du soir.
« Notre responsabilité, c’est de nous assurer du meilleur pour les enfants »
« Il est important de ne pas diminuer le nombre de jours d’école pour ne pas densifier le temps d’apprentissage dans la journée. La semaine de quatre jours et demi profitent à ceux qui ont le plus de difficultés », justifie ainsi Fabien Malbet. L’adjoint aux écoles à la Ville de Grenoble fait sienne une analyse que partagent, il est vrai, bon nombre d’experts. « En Europe, les semaines ne sont pas à moins de cinq jours d’école », avance encore l’élu.
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