FOCUS – Le 16 mai dernier, le centre de recherche biomédical grenoblois Clinatec a annoncé qu’un jeune tétraplégique était parvenu à actionner par la pensée l’exosquelette qui le soutenait. Cette annonce intervient dans le cadre de la phase des premiers essais cliniques du projet Brain computer interface (BCI), menés par le “technocentre”. "Lève-toi et marche", le rêve est ainsi en passe de prendre corps à Grenoble grâce aux micro et nanotechnologies.
À chaque mois son actualité au centre grenoblois de recherche biomédical Clinatec. Le 16 mai dernier, lors d’une nouvelle journée portes ouvertes, l’équipe du Pr Alim Louis Benabid, président du directoire de Clinatec, a annoncé avoir atteint un objectif ambitieux. À savoir, parvenir à ce qu’un handicapé moteur, en l’occurrence un jeune tétraplégique, puisse un jour piloter un exosquelette par la pensée.
Une première expérience s’est en effet déroulée avec succès dans le cadre de la phase des essais cliniques du projet Brain computer interface (BCI), menés par le technocentre.
« J'ai l'impression d'être le premier homme qui a marché sur la Lune »
C’est une « prouesse scientifique », a souligné Oliver Véran, neurochirurgien et député LREM de l’Isère, après une visite du centre de recherche. Le député est d’autant plus impressionné qu’il a pu voir de ses yeux le premier patient tétraplégique remarcher à l’aide de l’exosquelette doté de quatre membres, surnommé Emy (Enhancing MobilitY, soit "en augmentant la mobilité" en français)**.
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