REPORTAGE VIDÉO – Une centaine d’agents de Grenoble Alpes Métropole se sont rassemblés, ce vendredi 25 mai de 10 heures à midi, devant le bâtiment de la Métro. Ils entendaient ainsi protester contre « des attaques de leur employeur sur leurs droits et leur rémunération ».
« La collectivité ne doit pas oublier que ce sont les agents qui la font tourner. On est là pour leur rappeler aujourd’hui ! »
Environ 150 agents sur les 1 800 travaillant à Grenoble Alpes-Métropole étaient présents ce vendredi 25 mai au matin devant le bâtiment de la Métro pour protester contre des mesures prises ces dernières semaines par la direction.
Suppressions d’acquis sociaux à la Métro
Les agents protestent notamment contre la suppression, pour une centaine d’entre eux, de la nouvelle bonification tarifaire (NBI) dont bénéficient certains fonctionnaires occupant des emplois comportant une responsabilité ou une technicité particulière.
Autre motif de grogne : la suppression des dispositions prévues jusque-là pour garde d’enfants malades, absences exceptionnelles et imprévus, ou absences pour rendez-vous médicaux : « On comprend que c’est des petites choses, mais c’est surtout la façon dont ça nous a été annoncé… » déplore Isabelle Goffe, représentante CFDT. « On a peur pour la suite car on doit discuter de la durée de temps de travail et on craint que se soit encore une fois sans notre consentement. »
Les agents administratifs et techniques présents ont demandé un droit de parole au conseil métropolitain. Reçus à 11 heures, en salle de conseil, ils ont ainsi pu lire devant les élus un courrier écrit par les syndicats organisateurs du rassemblement : CFDT, CGT, FO et CFE-CGC.
Avec un objectif, que l’amendement soit retiré et que le dialogue social entre la Métro et les représentants du personnel soit rétabli. Christophe Ferrari, président de la Métropole, s’est de son côté engagé à recevoir les représentants du personnel le vendredi 1er juin.
EMo