FOCUS – La Chambre des notaires de l’Isère vient de présenter un premier bilan de l’Observatoire de l’immobilier 2017 pour le département de l’Isère. Grenoble semble sortir de ses années de baisse ou de stagnation pour retrouver des couleurs, mais cela cache de fortes disparités entre quartiers. Des disparités qui touchent également l’agglomération…
« Tordre le cou à la sinistrose ambiante ! », telle est la volonté de Gabriel Nallet. Le notaire grenoblois présentait, le 24 janvier dernier à la Chambre des notaires, les premiers chiffres de l’Observatoire de l’immobilier 2017 pour l’Isère, aux côtés de sa consœur Aurélie Bouvier et de son confrère Marc Dubois.
Ceux de Grenoble repartent à la hausse, après plusieurs années de baisse ou de stagnation. Au 31 octobre 2017, le prix médian au mètre carré des appartements anciens avait ainsi augmenté de 1,9 % pour se fixer à 2 210 euros. Une hausse des prix « rassurante et jugulée », estime Gabriel Nallet, bien loin des 5 % de hausse observés à l’échelle nationale. Un chiffre qui traduit en somme un dynamisme retrouvé dans l’immobilier, sans nuire à l’investissement puisque la hausse des volumes des transactions devrait, de son côté, avoisiner les 12 %.
« Grenoble n’est plus une ville chère »
« La hausse n’est pas forcément un Nirvana, rappelle le notaire grenoblois. Les 140 % de hausse qu’on a pu connaître entre 2000 et 2010 ont eu un effet d’exclusion du marché. » Ici, Gabriel Nallet salue surtout un marché « souple, agile et mobile », où les volumes de transaction n’entraînent pas d’envolée des prix, avec des taux d’intérêt restant bas et profitant aux accédants à la propriété. « Ça ne nourrit pas le mythe de la rente immobilière que nous présente notre cher président ! », tacle au passage le notaire.
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