Toitures végétalisées, jardins familiaux, plantations d’arbres, préservation de la colline du Murier… Telles sont, entre autres, les actions pour lesquelles la ville de Saint-Martin-d’Hères a été récompensée du label Ville-nature 2017. Un prix qui s’inscrit dans le cadre du concours national « Capitale de la biodiversité », décerné le 17 octobre dernier au ministère de la Transition écologique et solidaire.
Au total, 88 villes et intercommunalités ont participé à cet évènement porté, comme chaque année, par l’Agence française pour la biodiversité, Plante & Cité et Natureparif. Le thème de cette septième édition ? « Aménager, rénover et bâtir en faveur de la biodiversité ».
L’occasion, pour les candidats au concours de montrer les efforts menés pour « assurer la préservation et la restauration des fonctions écologiques », tout en intégrant « la biodiversité dans les projets d’aménagement et de rénovation », explique la ville de Saint-Martin-d’Hères.
Une fois son dossier évalué par un comité scientifique et technique, cette dernière s’est vu décerner deux libellules sur cinq. Une récompense symbolisant son niveau d’engagement en tant que « ville-nature ».
Qui a été lauréat de cette édition ? Un village alsacien. C’est en effet Muttersholtz, une commune de 2 004 habitants située dans le Bas-Rhin, qui a reçu le label “Capitale de la Biodiversité 2017”.
Toitures végétalisées, zéro pesticide et écoquartier
Lors de sa candidature, Saint-Martin-d’Hères avait par ailleurs « mis l’accent sur son Plan local d’urbanisme communal, en valorisant les différentes actions mises en place dans la gestion des espaces publics paysagers et dans les modes de constructions », rappelle la Ville.
Quelques exemples ? Non seulement la création de toitures végétalisées, la gestion des eaux pluviales et les plantations d’arbres, mais aussi la préférence donnée aux essences locales, le recours à zéro pesticide, ainsi que la construction du futur écoquartier Daudet.
Côté patrimoine naturel, la municipalité affirme également agir pour « la protection et la préservation de la colline du Murier, dans une métropole à forte pression urbaine ».
Avec une surface moyenne d’espaces verts publics de 91 m2 par habitant « contre 48 m2 en moyenne dans les grandes villes », Saint-Martin-d’Hères aurait ainsi « montré l’importance du végétal dans sa commune », se félicite cette dernière.
Et celle-ci d’évoquer les projets des habitants qui ont contribué à son succès en matière d’environnement et de développement durable. « La ville, accompagnant les initiatives citoyennes, a permis la mise en place de 230 jardins familiaux, deux ruchers (plus un en projet), l’instauration du jardinage au naturel dans les écoles et les maisons de quartiers », ou encore la réalisation de la ferme pédagogique intercommunale des Maquis.
GC