Statu quo sur le front de la pollution de l’air ? Depuis le 10 décembre, les véhicules vieux de plus de vingt ans, ne peuvent ni entrer ni circuler dans Grenoble. Le dispositif, qui prévoit notamment un élargissement des interdictions aux diesels de plus de dix ans au 7e jour de pollution en cas d’aggravation, soit depuis ce lundi 12 décembre, n’a cependant pas franchi cette nouvelle étape.
La qualité de l’air s’améliorant mais la « situation restant préoccupante », le préfet de l’Isère a donc décidé de maintenir le dispositif tel quel, limité donc à 8 % du parc automobile. Un 6e jour bis ?
Une mesure très limitée pour Europe Ecologie Les Verts Grenoble qui, dans un communiqué, interpelle le représentant de l’Etat.
« En ce septième jour de pic de pollution, nous découvrons que le préfet renonce à enclencher l’étape suivante du dispositif anti-pic de pollution, parce que la situation serait un peu meilleure ce lundi, mais pire mardi, selon les prévisions d’Air Rhône-Alpes. C’est malheureux. Alors que le dispositif n’est encore qu’expérimental et pédagogique, nous appelons au civisme des automobilistes pour limiter leurs déplacements. Rappelons que la pollution fait presque trois morts par semaine à Grenoble. Seules des restrictions de circulation plus importantes permettront de limiter l’effet des pics de pollution, en mettant à l’arrêt les véhicules les plus polluants. ».
Pas d’élargissement des interdictions en vue, ni gratuité dans les transports en commun. Les mesures tarifaires se limitent donc au demi-tarif sur Métrovélo et le ticket unique dans les transports de la Métro, du Voironnais et du Grésivaudan.
PC