Grenoble accueille, ce vendredi 7 octobre, les premières rencontres nationales des budgets participatifs, qu’elle coorganise avec Rennes et Montreuil. Les trois villes sont parmi les premières en France, avec Paris et Metz, à expérimenter cette forme de démocratie participative. Objectif affiché : renouer le dialogue avec les habitants.
Une aventure plus ou moins risquée. Alors que Rennes consacre 3,5 millions d’euros à son budget participatif (sur un budget total de 431 millions d’euros, soit 0,8 % du budget), Montreuil prévoit 3 millions d’euros mais sur deux ans, soit 1,5 million d’euros pour 2016 (sur un budget de 290 millions d’euros, soit 0,5 %). Quand Grenoble met sur la table une enveloppe de 800 000 euros, à rapporter à un budget total de 344 millions d’euros (soit 0,3 %).
La participation est dans l’air du temps. Alors que la ville de Grenoble inaugure, ce samedi 9 octobre, la première réalisation du premier budget participatif, en l’occurrence un mur d’escalade le long des berges de l’Isère, sa deuxième édition s’apprête à entrer dans sa phase consultative.
Les 26 projets du deuxième budget participatif seront ainsi soumis au vote la semaine prochaine. En même temps que sera lancée la consultation citoyenne sur la pétition du comité de liaison des unions de quartier (Cluq) demandant l’abrogation de l’augmentation des tarifs du stationnement.