TÉMOIGNAGE - Françoise Lapierre est arrivée à Grenoble il y a soixante-trois ans pour poursuivre ses études comme pensionnaire à Stendhal. Elle avait alors dix ans. Cette figure de Saint-Bruno, connue pour sa bonne humeur et son tempérament dynamique, revient sur l’histoire particulière de ce quartier qu'elle n'a jamais quitté.
Originaire de Savoie, où son père était chef du personnel dans une petite usine, Françoise, bonne élève, a dû quitter sa région pour poursuivre ses études à Grenoble. « Les bons élèves, on leur faisait faire du latin. C’est pour ça qu’on m’a mise en pension à Stendhal, qui regroupait à l'époque l'école primaire, le collège et le lycée."
Installée à son arrivée dans le quartier Saint-Bruno, Françoise n'en est jamais repartie. Elle avait alors dix ans. Elle en a aujourd'hui soixante-treize.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 81 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous