ÉPISODE 7 – Au menu : l’étonnement des élus de la nouvelle majorité grenobloise sur les attributions des subventions aux associations… Édifiant ! Pour faire simple, à les en croire, il faut tout revoir. L’adjointe aux cultures évoque même un fonctionnement digne de la IIIe République. Comment comptent-ils s’y prendre ? Quels seront les critères ? Et que disent de tout cela les anciens élus de l’ancienne majorité ? Une logique implacable semble en tout cas persister : pour être subventionné, mieux vaut être dans la ligne politique.
© Véronique Magnin – placegrenet.fr
Il est des vérités toujours utiles à rappeler… On lit celle-ci sur la page de demande de subventions de la Ville de Grenoble : « Ressource essentielle dans les budgets associatifs, les subventions sont des aides accordées sans aucune contrepartie, par les pouvoirs publics, collectivités territoriales… ».
De fait, le rappel n’est pas inutile, tant les associations sont accros aux subventions publiques. Lorsqu’un président d’association connaît personnellement le député, l’adjoint, ou le directeur du service qui va bien, le bureau s’en frotte les mains. Le moment venu, on sait qu’il pourra faire jouer son carnet d’adresses. Ce sera simple comme un coup de fil.
« Cela m’a choquée »
« Nous n’avions jamais réussi à obtenir quoi que ce soit, malgré nos actions et l’organisation de manifestations », relate une habitante, membre du bureau dans une association de loisirs depuis plusieurs années. « Il a fallu que notre nouvelle présidente soit une ancienne connaissance du maire pour que nous obtenions des travaux dans nos locaux. »
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