Mise en demeure en 2012 par l’Autorité de sûreté du nucléaire – qui la sommait de revoir ses moyens de gestion de situation d’urgence sur le site de l’ancien réacteur nucléaire de Superphénix à Creys-Malville – EDF avait fait la sourde oreille. Après un second coup de semonce en 2013, suivi d’un dépôt de plainte du réseau Sortir du nucléaire, l’exploitant devait s’expliquer à la barre du tribunal correctionnel de Bourgoin-Jallieu, le mercredi 3 septembre.
EDF était appelée à la barre du tribunal correctionnel de Bourgoin-Jallieu le mercredi 3 septembre 2014. L’exploitant français devait expliquer au procureur de la République pourquoi il n’avait pas suivi les prescriptions notifiées par l’Autorité de sûreté du nucléaire (ASN) pour assurer la sécurité du site de Creys-Malville. Un site qui abrite l’ancien réacteur nucléaire Superphénix en démantèlement depuis près de 15 ans et où travaillent 400 personnes. 20 000 euros de dommages et intérêts. Telle est la somme réclamée par le réseau Sortir du nucléaire, qui s’est constitué partie civile. De son côté, l’avocat d’EDF demande la relaxe de son client. Quant au procureur de la République, il a requis 20 000 euros d’amende. Le jugement a été mis en délibéré au 5 novembre.De graves dysfonctionnements
Centrale nucléaire de Creys-Malville : EDF devant la justice pour non respect de la mise en demeure de l’ASN © DR
Article mis à jour le 4 septembre 2014