REPORTAGE VIDÉO – La 13ème édition du festival d’arts de rue de Grenoble organisée par l’association Festiv’arts s’est achevée ce dimanche 27 avril. Pour l’occasion, une cinquantaine de compagnies présentaient leurs dernières créations dans une ambiance festive et ce malgré les intempéries. Retour sur un événement de plus en plus populaire.
Grenoble a vécu au rythme des arts de la rue durant cinq jours, dans le cadre de Festiv’arts, événement festif à la programmation variée et originale mêlant théâtre, danse, cirque et musique. De mercredi à dimanche, il suffisait ainsi aux passants de déambuler dans les rues du centre-ville et… entre les gouttes – météo oblige – pour assister aux différents spectacles.
Favoriser la mixité culturelle
Organisé depuis 2001 par l’association étudiante de même nom, Festiv’arts a pour objectif de faire découvrir les arts de rue, tout en proposant l’accès à la culture pour tous. « C’est-à-dire sans la frontière monétaire qui empêche l’accès aux spectacles souvent réservés à une classe aisée », précise Lucas Courgeon, chargé de la communication du festival. De quoi, selon lui, favoriser la mixité culturelle. Comme les années précédentes, une journée des enfants a ouvert le festival, au cœur du Jardin de ville, suivie, le soir-même, d’une grande parade menée tambours battants par la Cie La Batuk. Tout au long de la semaine, les artistes ont ensuite investi les places et rues emblématiques du centre-ville de Grenoble. On pouvait y découvrir, à l’heure du déjeuner, qui du cirque, qui de la danse, du théâtre, de la musique ou encore des arts visuels.Un bal folk intergénérationnel
Et puis des concerts aussi sur le parvis du Musée de Grenoble. De l’électro-jazz au dub, en passant par le hip-hop, il y en avait pour tous les goûts ! Même la pluie, très présente pendant cette 13ème édition, n’a pas découragé un public visiblement très motivé.
Et pour clôturer cette édition 2014, un bal populaire folk organisé le dimanche au Jardin de ville, a donné l’occasion au public et aux nombreux bénévoles de danser mazurkas et autres polkas. Le tout dans une convivialité intergénérationnelle assez rare pour être soulignée.
A l’heure des bilans, Lucas Courgeon se félicite du succès croissant de l’événement : « cette année nous avons observé une plus grosse fréquentation. Nous n’avons pas eu à annuler de spectacles. Seulement quelques petits soucis d’organisation sans gravité » reconnaît-il, en faisant allusion à certains spectacles ayant démarré avec un certain retard. Et de conclure : « Au final, c’est une belle édition ! ».
Retour en images…
Joël Kermabon
Réalisation JK Production.