Une équipe de chercheurs du CEA, du Collège de France, du CNRS et de l’université Joseph Fourier à Grenoble vient de faire une découverte de taille : la mise au point d’un procédé permettant d’activer in vitro l’hydrogénase, enzyme présente dans des microorganismes utilisant l’hydrogène comme source d’énergie.
Cette activation « artificielle » des hydrogénases ouvre de grandes perspectives en terme de recherche fondamentale, mais aussi d’applications. Ces nouvelles avancées devraient notamment faciliter l’exploration de la biodiversité des hydrogénases et, par là-même, la recherche de l’enzyme la plus efficace et la plus stable pour des utilisations technologiques.
Ce procédé pourrait même, à terme, permettre « d’inventer » de nouvelles enzymes, des hydrogénases artificielles, catalyseurs potentiels pour des piles à combustibles ou pour la production d’hydrogène à partir d’énergies renouvelables.
Ces résultats ont été publiés sur le site de la revue Nature, le 26 juin dernier.