EN BREF – De nouvelles dégradations ont été constatées, mardi 21 mai 2024, au gymnase de la Butte à Échirolles, qui avait déjà été squatté les jours précédents. Des dégâts qui ont nécessité plusieurs jours de remise en état, l’équipement ne rouvrant que lundi 3 juin. La maire Amandine Demore (PCF) s’est rendue sur place, notamment pour apporter son soutien aux agents municipaux. Condamnant fermement ces actes, l’édile n’a pas manqué d’adresser un message à leurs auteurs.
La police a évoqué, mardi 21 mai 2024, de « gros dégâts constatés : utilisation d’extincteurs, vitres cassées, mobilier dégradé ». Mais si ceux-ci ont été découverts ce matin-là, la Butte avait déjà été la cible de « plusieurs squats et dégradations successifs ces derniers jours », a souligné la Ville d’Échirolles dans un communiqué diffusé le lendemain. « Aucun matériel n’a été volé », a toutefois rassuré la municipalité, qualifiant les dégâts sur le bâti de « modérés ».
La Butte, située au cœur des quartiers Essarts-Surieux à Échirolles, a fait l’objet de dégradations constatées le 21 mai 2024 et n’a pu rouvrir que le 3 juin. © Google Maps
La maire d’Échirolles Amandine Demore s’est rendue le jour même sur les lieux, au cœur des quartiers Essarts-Surieux, pour constater les dégradations commises et surtout pour apporter son « soutien indéfectible » aux agents municipaux concernés. « Ces actes envers un équipement aussi important pour le quartier que la Butte sont indignes et inqualifiables », s’est-elle insurgée.
Des actes « d’un égoïsme et d’un mépris affligeants »
Profondément choquée, l’élue PCF « refuse qu’une poignée d’individus qui s’adonnent à des agissements aussi stupides jettent l’opprobre sur tout un territoire ainsi que l’équipement qui en est le cœur battant ». Selon elle, « ces quelques fauteurs de troubles ne doivent pas pénaliser toute une population qui bénéficie de cette belle dynamique au sein de la Butte ».
Amandine Demore, maire d’Échirolles, a eu des mots très durs envers les auteurs de ces actes qu’elle juge « indignes et inqualifiables ». © Manuel Pavard – Place Gre’net
Les investigations menées par la police pour identifier et arrêter les coupables sont toujours en cours, selon nos informations. Mais Amandine Demore a néanmoins tenu à « [s’]adresser directement à ces personnes qui, par leur petit plaisir personnel, ont peut-être privé leurs parents, leurs petits frères ou petites sœurs, leurs voisins, des activités proposées à la Butte ». Et l’édile de dénoncer des actes « d’un égoïsme et d’un mépris affligeants ».
« La Butte a bien rouvert ce lundi 3 juin »
Quid de la réouverture du gymnase ? « Le squat du bâtiment et les dégradations qui en ont découlé nécessiteront plusieurs jours de remise en état de la part du personnel municipal », prévenait la Ville, mercredi 22 mai. Un délai qui aura finalement atteint une dizaine de jours. Mais « la Butte a bien rouvert ce lundi 3 juin », indiquent les services municipaux, jeudi 6 juin, à Place Gre’net, confirmant leurs dernières prévisions.
Située dans un secteur en plein renouvellement urbain, la Butte sera « amenée à évoluer dans les mois à venir à travers une rénovation des espaces intérieurs comme extérieurs », a par ailleurs rappelé la mairie dans son communiqué. De même, le projet de l’équipement et les activités menées sur place « seront également repensés, au regard notamment de l’intégration prochaine de la Maison des habitant-es Essarts-Surieux au sein du bâtiment », a‑t-elle précisé.
[Photo de Une © Google Street View]
