FLASH INFO – La place Tournadre de Grenoble, située sur le site de la Bastille, fait l’ob­jet de tra­vaux de réfec­tion depuis le mois de jan­vier 2024. « Inscrit au Patrimoine com­plé­men­taire des monu­ments his­to­riques, le Fort de la Bastille est ainsi conservé et mis en valeur par des tra­vaux de valo­ri­sa­tion patri­mo­niale », explique la Ville de Grenoble, qui annonce une fin des tra­vaux pré­vue en mai.

Au pro­gramme du chan­tier de la place Tournadre ? « Réfection du sol de la place, reprise de l’ensemble des réseaux sou­ter­rains (eaux usées et plu­viales) [et] ins­tal­la­tion de mobi­liers neufs et modernes tels que des fon­taines, bru­mi­sa­teurs, pou­belles, bancs, estrades », décrit la muni­ci­pa­lité. Le tout, note-t-elle, en pri­vi­lé­giant des maté­riaux peu éner­gi­vores et le réem­ploi. Ainsi, « les agré­gats du sol sont concas­sés sur le gla­cis et réuti­li­sés en sous-couche de forme ».

La place Tournadre (en vue d’ar­tiste) fait l’ob­jet de tra­vaux de réfec­tion qui s’ins­crivent dans une démarche de valo­ri­sa­tion du site de la Bastille. © Ville de Grenoble

Les tra­vaux font par­tie d’un pro­gramme plus géné­ral, dont ils consti­tuent la troi­sième phase. En 2022, la pre­mière phase concer­nait les murs de la gare haute du télé­phé­rique, réno­vés avec un trai­te­ment des fis­sures ainsi qu’une reprise du crépi et de la pein­ture des façades. En 2023, la salle Dutrievoz ainsi que le Musée des troupes de mon­tagne et la salle Lesdiguières étaient pour leur part concer­nés par des tra­vaux d’é­tan­chéité. Coût total des trois phases : 1 614 000 euros, finan­cés par la Ville, la Régie du Téléphérique, le Département et l’État.

« Ce pro­jet s’inscrit dans une démarche par­te­na­riale de valo­ri­sa­tion du site de la Bastille depuis plu­sieurs années », décrit la Ville de Grenoble. Qui ne manque pas de rap­pe­ler les évé­ne­ments déployés sur le site, comme la créa­tion d’une aire de bivouac, des balades com­men­tées, ou encore une rési­dence d’ar­chi­tec­ture sur la cité du Rabot. Une cité d’une super­fi­cie de 8 hec­tares pour laquelle « deux études sont en cours pour ima­gi­ner son futur », conclut la Ville.