FLASH INFO – Comme chaque année, les bulles de Grenoble sont à l’arrêt durant le mois de janvier pour cause de maintenance. Le téléphérique Grenoble-Bastille est ainsi fermé depuis le matin du lundi 8 janvier 2024. Réouverture prévue le samedi 10 février à partir de 10 heures, soit à peine un jour après la fin des travaux.
Fidèle à son habitude, la Régie du téléphérique Grenoble-Bastille livre les détails des opérations de maintenance qui seront réalisées durant les cinq semaines d’arrêt de son activité. Des opérations menées par la société RMC pour les contrôles des câbles et des soudures, par l’Apave pour le contrôle des installations électriques des bâtiments, et par Ceta pour la manutention lourde. Le tout avec l’aide du cabinet Éric pour la maîtrise d’œuvre, et naturellement sous la direction du personnel de la Régie.
Les trois premières semaines de maintenance seront dédiées au contrôle magnétographique des câbles porteurs « dans leur quasi-totalité », et notamment celui du tambour d’ancrage en gare motrice, réalisé tous les vingt ans. Le contrôle des câbles de tension porteurs et le changement des câbles de sécurisation de ces derniers ainsi que des axes des poulies de déviation porteur sont également à l’ordre du jour.
Les travaux de maintenance seront suivis d’une phase de tests de sécurité avant la remise en service des bulles. © Régie du téléphérique Grenoble-Bastille
Toujours aussi technique, le contrôle magnétoscopique des soudures des structures métalliques en gare inférieure, en gare supérieure et au pylône figure aussi au programme des trois premières semaines, de même que l’entretien électrique et le contrôle des appareils de levage. La quatrième semaine sera, pour sa part, consacrée à la révision des appareils à vent, à l’entretien de la machinerie et du moteur thermique, ainsi qu’à l’échange du frein de service et du filet de rattrapage en gare supérieure.
La cinquième semaine verra pour sa part la visite annuelle de l’installation, avec deux journées consacrées aux essais de l’ensemble des sécurités électriques et mécaniques, les mardi 6 et mercredi 7 février, avec l’assistance des services techniques des remontées mécaniques et de transports guidés (ou STRMTG). Le coût total des différents travaux de maintenance ? Près de 77 000 euros (hors taxe), indique enfin la Régie du téléphérique.
