REPORTAGE - Des travailleurs sociaux en grève se sont donné rendez-vous devant l'hôtel du Département de l'Isère, jeudi 16 mars à midi, deux heures avant un nouveau rassemblement contre la réforme des retraites à quelques mètres de là, place de Verdun. Après quelques prises de parole, les manifestants ont investi et occupé le hall d'accueil du Département durant une trentaine de minutes.
"On est là ! On est là ! Même si Barbier ne l'veut pas, nous on est là !" C'est en entonnant ce chant, à l'air bien connu des manifestants, qu'une cinquantaine de travailleurs sociaux en grève ont investi le hall de l'hôtel du Département de l'Isère, jeudi 16 mars aux alentours de 13 heures. Une action en marge du rassemblement contre la réforme des retraites, prévu à 14 heures à quelques mètres de là, place de Verdun.
Avant d'investir l'hôtel du Département, les travailleurs sociaux se sont donné rendez-vous à l'extérieur pour de premières prises de parole. © Florent Mathieu - Place Gre'net
Tout a commencé par un rendez-vous adressé aux travailleurs sociaux à midi, pour une mobilisation devant le Département de l'Isère. Si la réforme des retraites est bien présente dans les esprits, elle n'est pas le seul mot d'ordre du mouvement.
"C'est une manifestation pour mettre en avant les revendications du social, sur les salaires, les conditions de travail, les moyens et les conditions d'accueil du public", explique Baptiste de la CGT.
Paroles de travailleurs sociaux
C'est bien le monde du travail social qui, une fois encore, se donnait rendez-vous devant l'hôtel du Département pour critiquer la politique de la collectivité, cheffe de file de l'action sociale. Les revendications? Une prime “Ségur de la santé” (d'un montant de 180 euros) appliquée à tous et une augmentation des salaires de 400 euros, avec une indexation sur l'inflation.
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