FLASH INFO – La Ville de Pont-de-Claix a lancé son Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) mercredi 22 février 2023. Un réseau conçu, décrit-elle, pour « favoriser l’échange d’informations et faire le bilan des actions conduites, au moyen d’une réunion annuelle et de groupes de travail opérationnels », dans le cadre d’une « coopération renforcée » en matière de lutte contre la délinquance.
La première séance du Conseil local de sécurité a ainsi réuni le maire de Pont-de-Claix Christophe Ferrari et son adjoint à la Sécurité et la Tranquillité publique Sam Toscano, le procureur de la République de Grenoble Éric Vaillant, la présidente du tribunal judiciaire Anne Auclair-Rabinovitch, et la première vice-présidente du Département de l’Isère Sandrine Martin-Grand. « Chacun des participants a présenté ses attendus dans le cadre du CLSPD », décrit la Ville.
L’occasion pour la municipalité de mettre en avant ses actions en matière de sécurité, rappelées par voie de communiqué. À commencer par son « réseau de lutte contre les violences intrafamiliales », créé en novembre 2021 pour « faciliter la collaboration en matière de prévention, détection et prise en charge des victimes ». Ceci en associant « des acteurs professionnels de l’éducation, de la sécurité, de la santé et de l’accompagnement social, ainsi que les services municipaux concernés ».
La Ville évoque également l’installation d’un dispositif de vidéoprotection, dont le déploiement est prévu pour 2023 avec deux autres phases sur 2024 et 2025. À terme, 80 caméras sont prévues sur 39 emplacement, le tout pour un investissement de près d’un million d’euros. La vidéoprotection « permettra de prévenir la délinquance et, le cas échéant, constituera un outil pour faciliter les enquêtes des forces de police et de gendarmerie », revendique-t-elle.
Enfin, la « cellule de veille mineurs » se réunira tous les deux mois dans le but de prévenir la délinquance des jeunes avec, en cas de besoin, l’élaboration d’un « programme de suivi et des modalités d’action ». Le dispositif associe la Gendarmerie nationale, le Service local de sécurité, la protection judiciaire de la jeunesse, la préfecture de l’Isère, ou encore les missions locales et le service jeunesse de la Ville.